Thor R. Calvin (thorchon de la cuisine abandonnée)
Messes basses : 257 Avatar : Ezra Miller.
Situation : Célibataire. Métier/études : Passionné de nécromancie.
Réputation : 3320
Pouvoirs : Maîtrise de la foudre.
Ven 31 Mar 2017 - 20:13
• C'est grave docteur ?•
Tic, tac, tic, tac…
Dans l’espace clos de la salle d’attente, tu tapotes nerveusement ton bras du bout des doigts, en rythme avec le son pesant de l’horloge, l’autre main crispée sur le tissu maintenant froissé de ta veste. Assis sur l’une des chaises en bois, tu es seul.
Tic, tac...
Le regard fixé sur la trotteuse qui tourne en rond dans sa cage en verre, tu n’as pas pu t’empêcher de remarquer que l’heure n’est pas parfaitement réglée. Deux minutes et quelques secondes de retard. Tu ne sais pas pourquoi cela t’agace, et depuis ton regard brûlant surveille les aiguilles comme si ton air menaçant pouvait les forcer à aller plus vite, à combler le retard. Le son de la trotteuse, à chaque seconde, résonne plus fort dans ta tête.
Tic, tac...
Encore quelques minutes d’attente, et sonnera l’heure de ton rendez-vous. Tu sais déjà ce qu’il se passera. Elle te posera des questions, tu répondras calmement. Elle dira que tu es en parfaite santé et que rien ne cloche chez toi. Tu rentreras chez toi, et il en sera fini de cette mascarade. Est-il vraiment nécessaire de rester une heure entre les quatre murs du cabinet de cette psychologue pour savoir que tout va bien ? Est-ce que tout va bien ?
Tu as préparé les réponses aux éventuelles questions qu’elle pourrait te poser. Tout est rodé. Tu es même certain de pouvoir mener la conversation, si on peut l’appeler ainsi, là où tu le souhaites. Il suffit des bonnes tournures de phrase. De dire suffisamment de choses pour éveiller la curiosité là où il n’y a pas besoin de s’inquiéter. Les diplômés de médecine, peu importe la spécialité, ont un don pour fouiner là où il ne faudrait pas mettre les pieds. Toi qui se passionne pour les corps, tu en sais quelque chose. l’homo sapiens a toujours des choses à cacher. A chacun de s’assurer de garder ce qui ne doit pas faire surface pour soi.
Étrangement, quinze heures sonne tout pile à l’horloge, malgré son léger retard, lorsque la porte du cabinet s’ouvre dans un léger grincement. Décroisant machinalement les bras, tu dévies ton regard vers la provenance du bruit, et aperçoit la chevelure blonde du Docteur Winter. Tu prends conscience que ton pouls ralentit en croisant son regard. Tu n’avais pas remarqué que ton sang pulsait dans tes veines au rythme de la trotteuse.
Tic, tac...
Kaïmilia Winter (staff)
Messes basses : 783 Avatar : Kimmy Schram.
Crédit(s) : Junkiie (avatar), base de Joy (téléphone), linus (mise en page rp et liens).
Situation : Le lit d'une célibataire est le plus confortable. Métier/études : Psychologue depuis cinq ans.
Mon stylo s'échoua sur mon document manuscrit ; la pression exercée par mes doigts s'était atténuée et il avait terminé sa course vingt centimètres plus bas. You bought a star in the sky tonight... Prestement, je décroisai les jambes et ma fine silhouette se leva en direction de l'armoire longeant mon bureau en verre noir ; les yeux rivés sur le document dont le contenu s'était rempli au fur et à mesure que j'avais couché les mots sur le papier. Il s'agissait du compte rendu d'une séance qui s'était avérée enrichissante. Son déroulement fut néanmoins concis : j'avais aisément cerné ma patiente ainsi que ses difficultés. Ces dernières seront par ailleurs travaillées par le biais de nos futures séances ; je me réjouis d'avance de me glisser dans sa cavité osseuse qu'est son crâne pour lui intimer les émotions les plus affreuses que je connaisse, afin qu'elle me récite en détails ses horreurs imaginaires - pourtant si réalistes à ses yeux. Aujourd'hui, je n'avais même pas eu le temps d'effleurer ses prodigieux songes qu'elle me déblatérait d'ores - et - déjà ses problèmes, me les lançant au visage - j'aurais pu les absorber et lui rendre sa joie de vivre, mais je n'en avais rien fait - préférant savourer la lente progression de sa dépression. Elle pouvait facilement m'octroyer une migraine lorsqu'elle se mettait à parler longuement, oubliant de respirer. La jeune femme m'arrachait un rictus méchant quand elle s'étouffait suite à ses longues confessions. Mes pensées s'estompèrent lorsque mon regard coula vers ma montre. Monsieur Calvin. Je l'avais salué d'une douce poignée de main lors de son arrivée, lui proposant les sièges moelleux de la salle d'attente. Sa personne m'intriguait tout autant qu'il dégageait une aura électrisante - une de celles dont on a envie de se rapprocher pour ressentir une décharge grisante tout le long de l'échine. Because your life is dark... D'un autre point de vue, j'aurais pu ne pas être intéressée par cet être survolté, étant donné les rumeurs florissantes à propos de son narcissisme inébranlable ; cependant, il ne faut pas oublier ma propre arrogance - qui elle - même atteint des sommets - , peut - être rivalisera - t - elle avec le jeune homme ? Je caressai son ouïe de ma douce voix. Faites - moi le plaisir d'entrer, Monsieur. Je n'attendis pas sa réponse et m'installai confortablement dans mon fauteuil crème, déposant délicatement mes bras sur les accoudoirs prévus à cet effet. Une fois assis lui aussi, je lui adressai un mouvement de tête. Dites - moi, quel est le réel motif de votre absence lors du premier rendez - vous convenu ? N'aviez - vous pas le désir de me rencontrer ? Je me léchai machinalement la lèvre inférieure. Mes pupilles se plantèrent dans les siennes, les détaillant au passage. De légers éclairs semblaient être incrustés dans ses iris. Je m'interrogeai mentalement quant à la date de leur apparition. Que pensez - vous de la psychologie humaine, Monsieur Calvin ?, lui demandai - je de tout mon superbe. Je battis lentement des cils, examinant ses expressions faciales. Il ne semblait pas heureux d'être convié en ces lieux, mais je saurai lui donner envie.
And needs some light.
hrp :
575 mots. excuse - moi pour le retard et la maladresse de mes mots