Situation : Start all over again Métier/études : Homme de ménage, il travaille dans pas mal de lieux municipaux et écoles privées.
Réputation : 3346
Inventaire : RARE
Oeufs magiques en chocolat x16
COMMUN
Corde indétachable x1 (temps restant : 3 RP's complets)
Philtre d'amour x1 (un RP complet)
Bonbons de vérité x5 (5 RP's complets)
Pastille de lévitation x1 (un post RP)
Poudre d'oubliette x1 (3 lancers)
Poupée vaudou x1 (1 semaine)
Sac de Marry Poppins x1 (-> 4 juillet)
Cahier de surveillance x1 (-> 4 juillet)
Portrait de sa génitrice x1 (illimité)
Photo de classe dernière année de lycée - ancienne amoureuse, Milo, Scarlett... et Shadow x1(illimité)
Pouvoirs : Peut changer de formes et de corps.
Sam 1 Avr 2017 - 23:29
Lamentations d'une femme qui n'a jamais voulu être mère
Diverses parties du journal de Alexiane Worcester
15/05/1995
Je ne supporte pas les hôpitaux, rien que l'odeur me fait froid dans le dos. Les enfants me hérissent, avec leurs cris incessants et leurs gamineries stupides. La douleur, un sujet complexe : je l'aime chez les autres, et elle m'horrifie quand elle me touche. C'est pour ça qu'en ce jour qui rassemble mes trois sujets d'aversion je pense pouvoir le qualifier comme le pire de toute ma vie. C'est pour assurer ma descendance que je suis là, l'esprit dans le vague à cause la péridurale, à crier tout en pensant qu'un petit monstre va sortir de moi. Mon mari m'a convaincu de le garder. Il sera notre chance de gravir les échelons sociales, et notre descendance. Il n'aura pas le droit à l'erreur, et échange pour lui j'accepte de ressentir cette effroyable douleur. Le pire de mes jours et celui de sa naissance.
15/05/2005
Le petit monstre a aujourd'hui 10 ans. Il n'est pas à la hauteur de mes attentes. Les larmes qui viennent si facilement dans ses yeux me dégoutent, et je crains que tout mon travail finisse vain. Je crois que je préfèrerais qu'il meurt plutôt qu'il devienne ce dont je le vois se destiner. Mais... malgré tout mon ressentiment pour le fruit de mes déceptions, il reste tout de même un peu d'espoir. Et forcément de l'attachement. Il a de mon sang dans ses veines, il saura s'en montrer digne, il n'a pas le choix... Shadow, c'est le nom qu'a choisi son père. J'avoue n'avoir guère d'intérêt pour son toponyme, néanmoins, "ombre", je crains que cela soit une annonce de son destin, de part sa transparence. Je dois tout faire pour changer cela. C'est d'ailleurs pour ça que nous avons décidé de ne pas fêter son anniversaire, puisqu'il n'a pas réussi hier à prendre l'apparence d'un autre enfant, pour la énième fois...
15/05/2013
Le petit monstre est revenu ce midi. Nous étions plutôt fier de lui avec son père, Shadow avait su finalement devenir quelqu'un de presque convenable à nos yeux. Certes, ses pouvoirs étaient toujours incontrôlables, mais il savait se rattraper sur d'autres plans, comme les études ou la vie sociale. Du moins c'est ce que l'on croyait. Quand il est revenu ce midi là, après son examen, même de loin je savais. Ce regard qui me révulsait, cette faiblesse présente dans son regard était revenue. Il avait échoué. A quoi je m'attendais ? Cette chose n'avait que su nous pourrir la vie, et j'avais vraiment espérer qu'il soit à la hauteur ? Peut être que c'est à moi que je devrais m'en prendre, de ne pas avoir avorter de lui. Quand son père ne l'a pas laissé rentrer dans la maison, et qu'il lui a donné un peu d'argent en lui disant de revenir avec son examen l'année prochaine, et que peut être cela laverait l'affront qu'il venait de commettre à notre famille, je savais déjà qu'il ne reviendrait pas. Que je ne reverrais jamais mon fils, ou que du moins je ferais à partir de maintenant comme si le 15 mai 1995 n'avait jamais existé. Il le savait lui aussi, et il commença à pleurer, ce qui me fut reculer d'un pas avec une mine dégoutée. -Maman, est ce que tu m'aimes ?
Je n'ai même pas répondu à sa question, comme moi il savait à nouveau. Peut être que nous avions un lien finalement. Mais rien qui ne mérite que je m'intéresse à celui qui encore avait échoué.
Peut être que j'ai ressenti un peu de tristesse, en le voyant partir. Mais je souriais, j'étais libre.