Le magnifique Spencer J. Strushberry.

Mais qui est vraiment Spencer Johannson STRUSHBERRY ? Il n’est pas inconnu de la gente féminine comme masculine d’ailleurs. Mais essentiellement, savons-nous vraiment qui se cache derrière ce riche psychologue ? Il ne parle pas de lui, de son passé, de son présent et même de son avenir. A quoi bon, cela ne regarde que lui. Spencer n’est pas là pour s’exprimer sur sa vie mais plutôt pour écouter celle des autres. C’est une passion, rester muet pendant des heures à écouter le récit d’un inconnu qui deviendra l’un de ses nombreux patients. Très peu savent qui il est réellement mais il faut savoir qu’il n’a pas l’histoire la plus simple non plus…

STRUSHBERRY… Ce nom se répète dans les têtes, en boucle, comme une mélodie, des paroles de chansons que nous gardons en tête durant longtemps, très longtemps. Ce nom que personne ne semble pouvoir prononcer et pourtant il est bien là, présent dans les têtes de tous. Spencer est le cadet de sa famille, il a donc une grande sœur de cinq ans son aînée et un petit frère, plus jeune de dix ans. Cette fratrie a grandi dans un grand manoir, auprès de leur parents. Si le frère et la sœur de Spencer étaient les plus aimés, lui n’était que le torchon sale qu’on ne voulait même pas nettoyer, il était la tache de café sur la chemise blanche, qu’on finissait par jeter puisqu’elle n’était plus d’aucune utilité. Spencer était cet enfant là, l’enfant rejeté. Pourtant, cela ne l’empêcha pas de grandir. Bien-sur, il était seul, dans son coin pendant que son père et sa mère veillaient au bien de l’aînée et du benjamin. Pourquoi lui ? Pourquoi pas un autre ? On ne choisit pas vraiment d’aimer ou non une personne, cela vient comme cela. C’était ce qu’il pensait et ce que sa nourrice lui disait. Et lorsque l’on est un petit garçon, on y croit, on veut y croire. On veut croire qu’on est pas responsable, qu’on est innocent et que dans le fond, nos parents nous aiment. C’était peut-être le cas de nombreux enfants, mais ce n’était pas le cas de Spencer. Malgré tout ce qu’on pouvait lui dire, il avait vite compris qu’il était la dernière roue du carrosse, qu’il n’était là qu’en simple décor. Naïf, c’est ce qu’il était avant de grandir. Le caractère de cet enfant perdu et sans soutien maternel ou paternel a fini par s’endurcir grâce ou à cause d’un esprit de vengeance.

Spencer voulait et allait se venger. Mais se venger de quoi ? De ne pas avoir reçu d’amour de la part de ses parents ? De ne pas avoir été soutenu par sa grande sœur avant la naissance du benjamin ? Non, rien de tout cela. Il voulait se venger de la vie. Se venger en quelque sorte, d’être né alors qu’il n’était peut-être pas voulu. Et comment ferait-il ça ? Pendant longtemps, très longtemps il a cherché un moyen de se venger auprès de ceux qui lui avaient fait le plus de mal. Son imagination ne débordait pas, loin de là. C’est pour cela qu’il était devenu psychologue. Il voulait rester là, assis dans son fauteuil, à écouter des personnes qui voulaient elles aussi se venger de quelque chose ou de quelqu’un. C’est grâce à cela qu’il trouva le meilleur moyen de le faire. Commettre quatre meurtres ? Non, c’était bien trop facile et ils ne souffriraient pas autant que lui avait souffert. L’irréparable commença alors par un enfermement. Sa famille, enfin si on pouvait appeler ça une famille, avait été pendant de nombreux mois, enfermée dans le sous-sol du manoir. Spencer descendait souvent les voir, les écouter se plaindre et s’excuser mille fois pour le mal qu’ils avaient fait. « C’est trop tard désormais. » C’est cette phrase, qu’il aimait prononcer avec une pointe de tristesse avant d’éclater de rire. Parce qu’il était devenu comme ça, un être dépourvu d’amour et de tendresse. Enchaîné dans la noirceur de la solitude et du mensonge. S’excuser était devenu inutile, il n’écoutait plus, ne parlait plus, se contentant simplement de les observer se vider de leur énergie. C’était devenu un plaisir de tous les voir souffrir. Mais il ne s’était pas arrêté là, il en voulait plus, toujours plus. Un peu d’alcool à brûler et un chalumeau à porter de main, Spencer s’amusait avec le feu mais ceux qui se brûlèrent les doigts furent les autres. Les quatre cages métalliques dans lesquelles ils étaient enfermés depuis exactement huit mois, brûlaient et bientôt il ne resterait plus que des cendres. Pendant ces huit longs mois, il avait pris du plaisir, beaucoup de plaisir à tuer ses proches à petits feux. La pitié ne ferait jamais partie de son vocabulaire.

Homme ayant malgré tout un grand cœur, ou éternel manipulateur ?

Hey, je suis Queriia de sailor fuku ! Je suis rôliste depuis quelques années mais je suis encore débutante sur les forum. Je suis très active la plupart du temps. Mais en période scolaire je ne serai là que le weekend. Sinon, je trouve le forum super bien fait et j'ai hâte de pouvoir rp avec vous ! Voilà, voilà je sais pas trop quoi dire de plus ^^