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  The other way of life (William C. Gardner)

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Mar 11 Avr 2017 - 6:14

" Mes clients ne sont jamais faciles. La majorité d'entre eux ouvre la porte et paye lorsque je leur tend leurs marchandises. Il me suffit alors de repartir d'où je viens, mais ça ne se passe pas toujours ainsi. J'ai la malchance d'attirer sur moi les mauvaises personnes, ceux qui osent lever la main sur une femme alors que ce n'est même pas de sa faute. Ce n'est quand même pas de ma faute si la qualité de la drogue est mauvaise. Mon patron gardait sûrement sa meilleure marchandise pour ceux étant capable de se la payer. Ces fichus riches. Je déteste les riches... Surtout les héritiers en fait puisqu'ils n'ont rien fait dans leur vie pour mériter cet argent, mis à part venir au monde et faire les plus beaux sourires au public ainsi qu'aux caméras. Franchement, ça... C'est de l'hypocrisie pure et nette. Ça me donne un haut-le-coeur rien que d'y penser.

Je suis chez l'un des clients de mon patron. Je cogne à la porte avec trois coups assez précis. Juste assez fort pour que la personne à l'intérieur puisse m'entendre. Quelques secondes s'écoulent avant qu'un homme de forte carrure apparaisse. Je lève un peu la tête afin de le regarder et il tend la main. Je n'attends pas pour lui déposer le sachet de plastique entre les mains. Je lui énonce le prix. L'homme fronce les sourcils et me regarde de toute sa splendeur. Quoi encore? Sa voix rauque s'installe, emplissant mes oreilles d'une mauvaise mélodie. Il jurait grossièrement. Je fronce les sourcils. C'est quoi son problème!? Soudain, je vois du mouvement et j'aperçois quelque chose briller. Je ne suis pas stupide pour voir que c'est une arme blanche. J'ai tout juste le temps de reculer, mais pas assez pour éviter complètement d'être touchée. La lame transperce ma peau au niveau de la paume. Le sang apparaît immédiatement et je jure entre mes dents contre cet imbécile. " - Écoute-moi bien sac à merde... Si tu n'es pas content de ce que je te livre, tu qu'à parler à mon patron. C'est lui qui te donne cette merde, pas moi. " Mon ton est ce que je venais de lui dire ne lui plaisait pas, mais franchement je m'en fichais. Ce salopard venait tout juste de m'attaquer, je n'allais pas rester là les bras croisés. Le coup part immédiatement, solide et précis. Mon poing s'écrase ainsi contre son nez et on a nettement pu entendre le son du cartilage qui se brise. Le liquide visqueux et vermeil commence à couler le long de son nez. Un sourire satisfait s'affiche sur mes lèvres, mais je sais qu'il sera de courte durée. En effet, son bras fait un mouvement brusque et j'ai tout juste le temps d'éviter une attaque fatale, mais sans pouvoir éviter d'être blessée à la hanche. Mais cet homme est un véritable fou! Avant qu'il ne décide de m'attaquer de nouveau ma jambe se lève avec force entre ses deux jambes, attaquant la part d'anatomie la plus sensible chez la majorité des hommes. Et leur orgueil aussi. Le couteau tombe immédiatement au sol ainsi que l'inconnu. Je rattrape le sachet et je quitte prestement les lieux. S'il veut quelque chose d'autre, ce n'est pas moi qui allais retourner là. Mon portable se met à sonner. Je le regarde et je constate un nouveau message de mon patron. Toutefois, ce qui attire mon regard c'est la commande. Je fronce les sourcils. Bordel, mais c'est de la plus haute qualité ce qu'il me demande de livrer. À qui devrais-je livrer cette merde?

Je me presse pour arriver chez mon patron. Il me confirme bien la commande et je la prends dans un sac noir que je dépose dans mon sac à dos. Il me donne l'adresse. Je ne connais pas cet endroit. Je me dépêche alors afin de gagner ma voiture et de démarrer en trombe. Les pneus font des marques sur le parquet ainsi que de la fumée. Je ne me soucie guère de ce détail et je pars en direction de la demeure de cet inconnu. Je ne sais pas à quoi m'attendre.

Je crois que mes yeux auraient sorti de leurs orbites s'ils avaient pu. Je venais de me garer devant une maison digne de ce nom. Je frappe sur mon volant. Bordel de merde! Mon patron venait tout juste de m'envoyer chez un riche! Je crois que tous les jurons possibles sur cette Terre viennent de sortir de mes lèvres. Je coupe le courant de la voiture et je sors. Je n'ai même pas fait attention à mes blessures. Le sang est à peine visible sur mes vêtements puisque ceux-ci sont noirs et ma veste en cuir de couleur jais empêche de trop voir la blessure à la hanche qui semble quand même profonde. Je m'en fiche de mourir si vous voulez savoir. La mort ne me fait pas peur du tout. J'ai simplement entouré ma main blessée dans un chiffon blanc afin de calmer le saignement. Mes pas se font plus pressés alors que j'arrive près de la porte d'entrée. Je frappe plusieurs coups assez forts. Cette demeure est trop grande. Ça me lève le coeur. Je ne devrais pas être ici. Ce sentiment se renforce lorsque la porte s'ouvre et que je fais face à un... Whitestone!? Sérieusement!? Là je venais de toucher un fond pas possible. Déjà livrer à un riche était une affaire qui m'énervait et me répugnait, mais en plus de ça il fallait qu'il soit un Whitestone? " - C'est toi qui as commandé ? " demandais-je simplement sans plus de renseignements. Je ne voulais pas faire erreur. Si c'était bien lui il comprendrait. J'attendais donc simplement sa réponse en gardant mon sac sur mon épaule afin d'éviter le vol. Mon pouvoir n'est pas encore enclenché puisque je ne ressens aucune menace de cet homme. Peut-être parce qu'il est de la lumière, je n'en sais rien, mais je ne ressens nul besoin d'user du mon pouvoir. Je sens la moiteur de ma main blessée, signe que le sang continuait lentement à se déverser et venait tâcher peu à peu le blanc neige du tissu qui la couvrait. D'ailleurs, si monsieur Riche et Lumière n'aime pas le tutoiement, qu'il aille se faire voir. Je ne suis pas là pour les messes basses. Je ne suis pas pour faire une révérence et le surnommer monsieur. Si c'était ce qu'il souhaitait, il pouvait oublier sa commande.

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William C. Gardner


William C. Gardner
(esthéticienne du fofo)

Messes basses : 218
Avatar : Jude Law

Crédit(s) : Avatar déniché par mon Roro d'amûuur

Vous êtes toutes mes gows, je bois les larmes de vos keums krrkrr

Situation : Kind of a womanizer
Métier/études : Poursuit des études pharmaceutiques.

Réputation : 3497

Inventaire : COMMUN
Poupée vaudou x1
(une semaine)

Pouvoirs : William peut se retrouver projeté dans une scénette qui peut tout aussi bien provenir du passé ou du futur d'une personne. Ne maîtrisant cependant pas son pouvoir, ces flashs arrivent le plus souvent aux moments les moins importuns. Il arrive malgré tout à forcer leur apparition en inhalant une poudre de sa concoction.


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Sam 15 Avr 2017 - 0:35

The other way of life


La voix lui confirma la prochaine expédition de sa commande et satisfait, Billy raccrocha. L'aiguille de l’horloge indiquait maintenant les deux heures passées : il n'y avait plus moyen qu'il sorte, à présent. Les rues demeuraient un peu trop mal fréquentées depuis l'arrivée de nouveaux Dirarys en ville. Le métissage des quartiers, habituellement, ne le dérangeait pas : son quotidien dans le district de Bellwood était plutôt tranquille. Des voisins charmants, une lignée de belles maisons - au style un peu trop old school à son goût, et une quiétude ambivalente : c'était comme si le couvre-feu avait été fixé au premier coup de minuit.

William y trouvait son compte - pourtant, quelque chose lui manquait.. Mais ce petit quelque chose, malheureusement, se trouvait bien loin de son faubourg argenté. Ces derniers temps, les choses devenaient sensibles vers l'entrepôt où elle était vendue - on parlait de vols, d'agressions et bien pire encore. Comment pouvait-on agir avec tant de bassesses ? S'entretuer comme des animaux ? Ces hommes n'en étaient que de nom.

Le journal encore ouvert qui reposait sur la table du salon l'avait mis en garde : la période était aux règlements de compte, à la violence. A la bestialité. Et cette cam - aussi bonne soit-elle, ne méritait pas qu'il prenne le risque d'y laisser des plumes ; il était déjà dangereux qu'on puisse le reconnaître, lui, au beau milieu de la rivière de paumés, alors si en plus les environs devenaient infréquentables...

Au diable les convenances, mieux valait se faire livrer à domicile.

C'était la première fois que Billy faisait recours à ce type de services. Donner son adresse à un organisme officiant dans le traffic n'avait jamais été une de ses prérogatives : la plupart du temps, depuis qu'une relation de passage l'avait initié à ce vice, il se rendait lui-même au croisement de l'avenue. Les prix avaient beau osciller, parfois même flamber, il en avait toujours eu pour son argent. Les truands n'avaient d'ailleurs pas tardé à flairer le gros poisson : un soir, son dealer habituel lui avait faux bond et un autre homme était venu à sa place. Se présentant comme le patron - William avait alors compris qu'il pourrait avoir accès à ce qu'il y avait de mieux.

Edward Hayward - c'était le nom dont il s'était affublé en serrant la main du mafieux. Tous deux savaient que c'était faux, mais l'homme n'avait pas objecté : à quoi bon quoi froisser un gros client ?

Contrairement à ce que ce dernier devait penser de lui - Billy n'était pas accro. Il n'était pas un de ces drogués, une de ces loques ne vivant que pour la prochaine dose et à qui il était facile de faire faire ce qu'on voulait. Non - William Gardner n'était pas aussi faible. Cette addiction n'en était pas une ; il ne s'agissait que d'un caprice occasionnel. Après tout, il menait une vie de rêve et continuerait dans cette voie aussi longtemps qu'il le désirerait.

Certaines choses étaient inscrites - et rien ne pouvait les changer.
On avait donné à William la chance de savoir ce qui était déjà tracé - pourquoi ne pas alors vivre avec un soupçon d'instabilité ?

Son regard gris s'arrêta une nouvelle fois sur le cadran mural - il s'agissait d'un cadeau de famille dont il avait du s'encombrer en emménageant ici. La trotteuse en or s'éperdait à faire un boucan énorme - tic, tac. Ca commençait à le rendre fou - non, William n'était pas en manque - encore une fois, il se persuadait de n'être pas accro à la poudre blanche. Il était peut-être un peu à cran, désagréablement surpris d'avoir constaté que sa réserve personnelle était déjà à sec - le Dirarys qu'il employait pour faire le ménage n'étant sans doute pas étranger à cela ; mais certainement pas dépendant.

Déjà un quart d'heure que le coup de fil avait été passé - le livreur n'allait plus tarder, maintenant. Après tout, qu'auraient-ils de mieux à faire que de satisfaire rapidement un client de son acabit ?

Ses sourcils se froncèrent en entendant des pneus crisser à l'extérieur, sur les graviers. Il attendit un peu - le moteur venait d'être coupé. Pas de doute, il s'agissait de son homme. A présent, il n'y avait plus qu'à espérer que les choses se déroulent comme prévu - avec vitesse et surtout, sans débordement inutile.

Ouvrir la porte, récupérer son bien, tendre l'argent - la refermer. On lui avait promis discrétion et professionnalisme et sans y avoir plus réfléchi, il avait donné son adresse. L'impatience désormais retombée, William commençait à ressentir une certaine anxiété vis-à-vis de ce qui pouvait l'attendre sur le porche. Bordel - il espérait que son karma ne lui fasse pas faux-bond. S'assurant que sa monnaie d'échange était bien dans la poche de sa chemise, William déverrouilla l'entrée et fit un pas dehors.

« C’est toi qui as commandé ? »

La voix l'avait presque immédiatement apostrophé avec méfiance. Logique. Mais surprenant pour le Gardner.

« C'est vous qu'on a envoyé ? »

Il avait répondu du tac au tac, un sourcil haussé. Devant lui ne se trouvait non pas le sinistre livreur à moitié shooté qu'il attendait.. mais une jeune femme aux airs revêches. De quoi lui faire quelque peu perdre ses moyens : sans doute était-ce bien naïf de sa part, mais William n'avait jusqu'alors jamais envisagé le fait que des femmes puissent être liées à ce traffic. Et surtout, envoyées délivrer de la poudreuse à de telles heures indues et dans un climat de violence pareil.

Sa vigilance venait de retomber d'un coup. Bordel - il avait du mal à y croire. Mais après tout, on aurait envoyé une cavalerie plus musclée à sa porte si le réseau cherchait à lui nuire, non ?

William entreprit de détailler calmement la personne qui lui faisait face. Chose peu aisée puisqu'il n'avait pas allumé les éclairages de l'extérieur - inutile de réveiller le voisinage, mais pas impossible ; la lumière du séjour étant dans son dos. Il chercha dans un premier toute trace d'arme blanche ; rien. La demoiselle avait une carrure assez frêle, amincie par un ensemble perfecto-jean-boots sombre ; il en connaissait des plus féminines. Sa chevelure noire, mal nouée, l'empêchait de bien distinguer son visage et des mèches folles étaient collées sur son front. Elle avait déjà du passer une meilleure soirée.

Le regard de Billy coula plusieurs fois - de long en large, sur la silhouette de sa livreuse. Il s'arrêta une première fois au niveau de ses lèvres : elles semblaient pincées. Comme si quelque chose la dégoûtait - comme si elle était agacée alors qu'il était celui qui avait attendu sa venue. Curieux - cela ne lui plaisait qu'à moitié, mais il n'allait rien trouver à lui redire, après tout, la surprise passée, ils allaient simplement procéder à l'échange.

Puis - il remarqua la pochette. Sa commande. L'emprise sur celle-ci était ferme, comme si elle s'attendait à ce qu'il veuille lui arracher des mains. Sérieusement ? Ce n'était pas comme s'il n'avait pas de quoi payer.. Bien au contraire.

Bon.

Le Gardner esquissa un mouvement vers elle mais elle dut reculer puisque la lumière changea. A présent il y voyait mieux.

« Et en plus, vous êtes blessée ? »

Ses yeux n'avaient pas manqué la tâche rougeâtre qui souillait le sachet. En sa qualité de pharmacien, William était habitué à soigner les petites égratignures et à vrai dire, l'odeur du sang le répugnait toujours un peu. C'était âpre - rugueux, désagréable.

 Et il la sentait sur elle - pas que sur sa paume enserrant le paquet ; partout. A présent qu'elle était plus visible, le Gardner commençait à ressentir quelque chose. Comme si le voile qui enveloppait l'inconnue était en train de se défaire. Oui, William avait une impression étrange.

Sa voix n'était pas menaçante - malgré l'heure et la situation, malgré le plan qu'il avait établi, il voulait savoir.

Codage par Libella sur Graphiorum
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