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| Une rencontre inattendue | feat Levy E. Reeves | |
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Blake Ethelwise (pervers des toilettes)
Messes basses : 373 Avatar : Jake Gyllenhaal Situation : Compliqué, disons qu'il ne reste pas insensible face à ce balayeur parfois un peu trop boudeur. Métier/études : Pdg d'une entreprise publicitaire Réputation : 3253 Inventaire :
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| Lun 10 Avr 2017 - 23:38 | |
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Vous voulez savoir ce qu’il y a de mieux pour finir une journée en beauté quand on s’appelle Blake ? Et bien, on va en boite célébrer une aussi bonne journée. Après tout, ce n’est pas tout les jours qu’on arrive à faire du chantage à quelqu’un. Qui plus est, il s’agit de Shadow, l’homme qui lui avait été, jusqu’à aujourd’hui, inaccessible. Alors quand Blake était arrivé chez lui, après avoir envoyé un message à son employé d’amour, il s’était simplement préparer en s'arrangeant avec quelques personnes pour qu’il ne sorte pas tout seul. Après tout, à quoi bon sortir faire la fête si c'est pour la faire sans quelqu’un que l’on connaît ? Il grignota un peu histoire d’avoir quelque chose dans le ventre avant de simplement quitter la résidence pour se rendre en boîte où il retrouverait sûrement les personnes à qui il a proposé de venir. Il prit alors sa voiture pour se mettre en route, la radio bien évidemment allumé, comme toujours. Blake était bien trop accro à la musique, bien qu’il ne savait pas spécialement jouer d’un instrument. Il avait quelques maîtrises sur la guitare, mais rien de plus. Enfin qu’importe.
Une fois sur les lieux il rejoignit ce que l’on pourrait considérer d’amis pour se rendre à l’intérieur de ce lieu merveilleux où les soucis n’existent -presque- pas. Et clairement, il n’y avait rien de mieux que faire la fête. Il était accro à la proximité avec des purs inconnues lorsqu’il dansait. Il était accro à l’alcool qui le rendait d’autant plus heureux. Il adorait l’ambiance qui te donnait presque l’impression de revivre. Il avait l’impression que dans un lieu comme celui-là, le temps lui même se perdait. Que tout se mélangeait, que tout battait simplement au rythme de la musique.
Mais alors qu’il s’installa au bar un instant pour demander à simplement verre de limonade, regardant le barman en souriant partir lui chercher ce qu’il a commander dans la réserve vu qu’il ne semblait plus y avoir de limonade. Puis, une fois que celui-ci sorti de son champ de vision, il tourna la tête vers la salle pour regarder un peu les personnes présentes. Ça le fascinait sûrement un peu de voir la diversité de personnes qui se rendaient dans un lieu comme celui là. Et tant mieux après tout.
Il se mit d’abord à détailler ce groupe de copines installés à une table. Elles ne semblaient clairement pas très vieille, si il devait leur donner un âge, ça tournerait sûrement autours de 18-19 ans. Pas plus. L’une d’elle semblait isolée des autres. Elle forçait moins sur le maquillage, elle cachait plus ses atouts. A vrai dire, elle n’avait pas l’air ravi d’être ici. Elle essayait de se faire toute petite contrairement à ce qui semblerait être ses amies, qui elles, semblaient tout faire pour qu’on les remarque. L’une d’elle par ailleurs vu le regard de Blake posé sur elles et lui avait sourit. Cependant, Blake garda un expression neutre pour montrer qu’il n’était pas intéressé avant de détourner le regard. Il aimait se tapé quelqu’un après une soirée, mais il est pas désespérer au point de toucher à ce genre de nana qui pour se sentir plus belle ramène leur copine timide qui elle, aurait sûrement préféré rester chez elle sur une série ou lire un bon livre.
Son regard alors se posa sur un homme installé lui aussi au bar, tournant le liquide dans son verre d’une main. L’homme semblait bien avoir la trentaine et pas forcément dans la plus grande des joies. Il avait un regard plutôt fatigué et assez rouge. Il se demandait bien si l’homme était bourré. Il semblait trop bien gérer ses gestes pour l’être. Alors, Blake se mit à penser que l’homme était ici pour, contrairement à lui, fuir les problèmes. Peut-être qu’il venait de rompre ou juste apprendre une mauvaise nouvelle. C’était comme ça que ça commençait l’alcoolisme. Puis à la fin on finit avec un ventre de bière qu’on caractérise de fierté simplement car elle est la blessure de guerre de l’homme bien trop lâche pour se rendre au front. Au final, cet homme lui procurait plus un sentiment de dégoût que de pitié.
Alors il tourna la tête pour chercher quelqu’un qui semblait plutôt intéressant sur qui il pourrait déposer son dévolu. Il se mit donc à fixer une jeune femme, sûrement à peu près du même âge que lui. Une belle brune. Mais étrangement, il était certains de l’avoir déjà vu quelque part. Mais bon, elle n’était pas assez près de lui pour qu’il puisse l'identifier de toute manière. Et alors qu’il l’observait en essayant de comprendre pourquoi il avait ce sentiment de déjà vu, il vit le regard de cette même fille croiser le sien. Et il comprit à son expression qu’elle l’avait reconnu. Merde. Mais c’était qui ? Il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus et il avait bien vu qu’elle s’approchait de lui.
Le barman revint au même moment avec son verre. Il le paya puis alors qu’il prit le verre de limonade il vit la femme s’installer à côté de lui, se tournant par ailleurs vers lui pour montrer qu’elle était bien venu pour lui. Mais, maintenant qu’il la voyait de près, il se rappelait de qui il s’agissait : Levy.
Jamais, non dieu jamais il n’aurait cru la revoir un jour. Si il avait sût plus tôt d’ailleurs qu’il s’agissait d’elle, il ne serait pas rester ici. Bon, c’était pas super cool pour elle sachant qu’elle a toujours été une personne agréable avec lui.. Mais, c’était impossible pour lui de garder contact avec une personne qui le connais pas sous le nom de Blake, mais celui d’Isaac.
- Hey ! Levy, c’est ça ? Ça fait longtemps qu’on ne s'est pas vu !
“Pas assez longtemps” pensa alors Blake. Mais, quelque part, c’était bien mieux qu’ils se soient retrouvé dans un lieu comme celui là et pas dans le quartier d’affaire. Nan mais sérieusement, il serait bien trop en danger si elle venait à apprendre que Isaac et Blake sont en réalité la même personne. Enfin, si elle ne disait rien tant mieux, mais si par malheur elle aurait envie de lui faire du chantage... Non, clairement, il l’appréciait mais il devait malgré tout rester prudent. Et on connaît Blake, la prudence et lui, c’est pas très compatible.. En tout cas, ça dure jamais très longtemps.
- Qu’est-ce que tu deviens dit moi ?
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Invité (Invité)
| Mer 12 Avr 2017 - 6:07 | |
| La vie des riches m'est méprisable, car la majorité d'entre eux n'a pas travaillé pour obtenir cet argent. Ils ont simplement hérité de l'argent familial, étant de foutus héritiers qui mériteraient la corde. Si on les mettait dans la rue avec rien... sauraient-ils se débrouiller? J'en doute fortement. Personnellement je trouverais cette vision forte amusante. Rien que d'y penser un sourire s'affichait sur mes lèvres. J'aimerais voir un riche maintenant à la rue pour mon simple bonheur. Un vrai régal pour les yeux. La vie de ces gens ne m'intéresse pas. Je suis moi et seulement moi. La seule personne en ce moment dans ma vie qui vaut la peine que je m'inquiète est ce Worcester. Il est devenu mon ami au fil du temps, une âme sur qui je peux vraiment compter, pour qui je ne suis pas rien et qui voit mon véritable moi.
Je me suis permise ce soir de sortir en boîte. Pourquoi? Simplement parce que j'en ai envie. L'alcool est ma seconde âme. Je m'y noie autant pour enlever mes problèmes, pour les oublier que parce que j'aime le goût de l'alcool. L'effet enivrant semblait me faire sortir de cette noirceur intérieure même si cela n'était que temporaire. J'avais commencé à boire depuis très jeune. Bien avant l'âge légal de pouvoir le faire. Je volais la bouteille de whisky de mon père. Je buvais encore et encore jusqu'à en tomber inconsciente. Je ne ressentais pas ainsi les coups qu'il me donnait. Je préférais me réveiller avec de nouvelles ecchymoses sans souvenir de comment je les avais eu plutôt que de les subir réveillée. Mon père... Je crois que c'est la seule personne en ce monde que je déteste plus que tout. Je ne saurais dire à quel point ma hargne est féroce face à cet homme. Je ne suis que déception pour lui. Il l'est également pour moi. C'est supposé aimer un père. Au maximum ignorer son enfant, pas le battre presque jusqu'à la mort. J'y ai cru plus qu'une fois qu'il allait me tuer et vers la fin je savais que mon heure allait venir si je ne partais pas de là. Ma mère n'a jamais rien fait pour l'arrêter. Au contraire, elle riait. Elle riait de moi, cette petite chose fragile et si indisciplinée. La petite rebelle recouverte de bleus. Que pouvais-je faire d'autre? C'était ma mort ou la sienne. J'ai donc décidé de partir pour éviter mes premiers problèmes. Je ne voulais pas voir la mort à cette époque-là de ma vie.
Toutefois, aujourd'hui, c'est différent. La mort pourrait bien venir me chercher et j'en serais ravie. La vie ne semble pas vouloir me quitter alors je profite simplement de ce qui me plaît lorsque je le peux. Je me fiche de bousiller ma vie parce que pour moi elle ne vaut rien. Je me suis habillée comme je le pouvais. J'ai enfilé un pantalon de cuir foncé. Un débardeur de couleur blanc comme neige ainsi qu'une veste de cuir qui vient recouvrir mes épaules. J'ai simplement brossé mes longs cheveux bruns et je les ai laissés flotter librement sur mes épaules. J'ai simplement mis sur le maquillage léger afin de faire ressortir la couleur céruléenne de mes iris. Je mets des souliers confortables. Je déteste aller en boîte avec de fichus talons. Et puis ça sert à quoi à part se grandir et se casser la gueule? La plupart des femmes qui en mettaient ressemblent à des putes parce que leurs jupes sont trop courtes. Elles aiment leurs belles et longues jambes... moi je ne les aime pas. Et pourtant je n'ai bien profité de certaines femmes dans ma vie, mais jamais de ce genre-là. Je les déteste. Elles me rappellent ces dames riches qui me lèvent le coeur. Je me dirige ensuite à la marche vers la boîte de nuit en question. J'ai l'habitude de marcher un bout.
J'y pénètre et je m'installe immédiatement en commandant un simple verre de whisky. Faut dire que je gaspille la majeure partie de mon argent durement gagné dans la boisson, le tabac ou la drogue. Il ne faut pas s'étonner si le choix de mon appartement en paie les frais. Alors que je bois tranquillement mon verre, un homme attire mon attention. Je fronce les sourcils. Bordel de merde! Je rêve là ou quoi!? C'est bien Isaac?! Cet enfoiré qui m'a laissé en plan pour je-ne sais pas quelle bonne raison il y a plus d'une dizaine d'années. Son visage a mûri certes, mais je le reconnaitrais même avec vingt ans de plus. Nous nous entendions bien à l'époque. Nous ne nous connaissions pas vraiment puisque la principale chose que nous faisions c'était de nous retrouver pour passer du bon temps ensemble lors de certaines soirées. Pourquoi était-il parti au même moment où ma fugue? N'avait-il pas pensé que j'avais pu avoir besoin de son aide? Sans plus de cérémonie de ma part, je glisse de mon banc et je m'avance vers lui. Je prends immédiatement place sur le tabouret disponible à sa gauche et je commande un nouveau verre puisque j'ai terminé les miens en un trait lorsque je l'ai reconnu. Ce n'était pas pour me donner du courage, mais plutôt pour ne pas devenir agressive. Je tourne alors mes yeux bleus vers lui et je n'ai aucune timidité à plonger mon regard profondément dans le sien. Sa voix s'élève. Je ne m'étais pas trompée sur son identité. C'était bien Isaac.
" - Suis-je si facilement oubliable? " répondis-je avec une pointe d'ironie dans la voix alors que je prenais une gorgée de mon verre nouvellement venu par le barman. J'avais dit cela à son interrogation au sujet de mon prénom. Je n'allais pas lui dire si c'était vraiment cela. Il le savait. C'est tout. Sa question ne me surprend même pas. Prévisible même. " - Ce que je deviens? Pas grand-chose je suis sûre à ce que toi tu deviens. Disons simplement pour ma part que je me suis engagée dans la musique. " Mensonge, mais ce n'était pas possible de le deviner puisque j'étais rendue une maîtresse dans l'art de mentir et il n'était pas un détecteur de mensonge sur pied. Ce n'était pas la peine de lui dire pour mon principal travail de vendeuse de drogues. Il n'avait pas à savoir ça pour le moment. Mon ton est doux et posé maintenant. Je ne lui cherche aucun problème. Je reste quand même sur mes gardes puisque je ne sais pas ce qu'il peut se passer. Plus de dix ans, ça en fait du temps. Les gens peuvent changer avec quelques mois ou une année, alors vous pouvez bien imaginer plus de dix, non? " - Je crois pas que ça soit la peine de ressortir ce qui s'est produit y'a des années. Je préfère ne pas retourner en arrière pour plusieurs raisons. Ne faisons qu'avancer. " terminais-je par dire en buvant une nouvelle gorgée de mon whisky.
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Blake Ethelwise (pervers des toilettes)
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| Mer 12 Avr 2017 - 17:46 | |
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- Suis-je si facilement oubliable ?
Non, clairement non, Levy n’était pas quelqu’un qu’on oubliait du jour au lendemain. Elle était cette personne qui entrait dans votre vie du jour au lendemain et qui devenait rapidement une addiction. Même pour quelqu’un comme Blake qui en soit est assez indépendant. Mais, une fois la page tournée, Blake ne revient jamais sur le passé. Et clairement, il aurait aimé ne jamais revenir sur le chapitre qu’on nommera “Levy”.
Il avait toujours apprécier cette fille. Auparavant, avant de couper les ponts définitivement avec elle, c’était un peu comme chimique entre eux. Peut-être qu’avec le temps, s’il n’était jamais devenu Blake, il aurait essayé d’avoir une véritable relation avec elle. Et il ne pouvait pas nier qu’il y avait déjà songé. Ils n’avaient jamais eu besoin de se relever l’un à l’autre pour comprendre qu’ils étaient en plusieurs points similaire. Ils avaient été des parfaits inconnus et pourtant il avait parfois eu l’impression que c’était la personne la plus susceptible de le comprendre. Non, clairement, il n’aurait pas pu oublier une personne comme elle. Cependant, ça aurait peut-être mieux si il l’avait oublié. Aussi bien lui qu’elle en fait. Mais, vu qu’elle l’avait sur un ton d’ironie, il ne dit rien et ne fit que rire légèrement.
- Ce que je deviens ? Pas grand-chose je suis sûre à ce que toi tu deviens. Disons simplement pour ma part que je me suis engagée dans la musique.
Perspicace Levy. C’est clair qu’on faisait difficilement mieux qu’un homme qui tuait et prenait la place d’une personne au sein d’une des plus grandes entreprises publicitaires. Mais, il n’allait pas lui répondre ça, elle risquerait de le démasquer bien trop facilement. Mais par contre, il était plutôt content de savoir que Levy s’était engagée dans la musique. Il serait ravi d’écouter ce qu’elle fait, lui qui est un grand fan de musique.
- Allons, tu es bien sûr de toi. Et puis c’est génial que tu te sois lancé dans la musique !
Dans le fond, il s’en fichait quand même un peu. Ça n’allait pas changer sa vie après tout, mais tant mieux pour être, c’était bien qu’elle fasse quelque chose qu’elle aime. Enfin, il suppose qu’elle aime la musique vu qu’elle en fait de son plein gré. Puis, quand elle sortit qu’il valait mieux ne pas revenir sur le passé. Il était du même avis à vrai dire. De toute manière, à quoi bon s’appuyer sur le passé alors que tous deux avaient bien changé ? Cependant, il ne pouvait pas oublié que la présence même de Levy était un bond dans le passé. C’était étrange. C’était assez paradoxale aussi quand on y pensait. Mais, de toute manière c’était pas ça le plus important. Pour le moment, il devait juste faire attention à ce qu’il disait et faisait.
- N’en parlons pas dans ce cas.
Il se mit donc à sourire, étirant un coin de ses lèvres. Puis, il finit son verre de limonade pour tendre le bras afin que le barman le voit. Une fois que le regard du barman fût tourné vers lui, il lui demanda deux verres de son meilleur cocktail alcoolisé assez fort pour qu’il l’entende avant de regarder de nouveau la femme qui lui tenait compagnie et ajouta sur un ton plus calme et voir même doux : “Des retrouvailles pareilles, ça se fête.”
Une fois les deux verres arrivées, il prit le sien et donna l’autre à Levy, ne lui laissant pas vraiment le choix de refuser le verre. Une fois fait, il vint trinquer tout en lâchant avec son même sourire aux lèvres : “A nos retrouvailles, Levy.” Puis, une fois fait, il se mit à siroter sa boisson.
- Alors comme ça tu es dans la musique hein ? Je suis pas musicien mais j’aime beaucoup la musique. Ou en clair, ce serait cool que tu me fasses écouter ce que tu fais. Il prit une gorgée de sa boisson avant de dire en soufflant un léger rire qui se voulait sûrement irritable, Enfin, si tu en as l’envie.
Dernière édition par Blake Ethelwise le Jeu 13 Avr 2017 - 2:28, édité 2 fois |
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Invité (Invité)
| Mer 12 Avr 2017 - 21:47 | |
| J'ai la rancune envers ceux et celles qui me font du mal volontairement. Or, je ne sais pas si Isaac était parti volontairement de ma vie ou si ce n'était pas de sa propre volonté. Je ne sais pas ce que je dois vraiment penser du retour d'Isaac. Mes pensées voltigent dans un sens, puis dans un autre. Ce n'est pas au beau fixe là-haut franchement. Je fronce légèrement les sourcils à mes propres pensées qui défilent sans cesse. Ce fut au son de la voix du jeune homme que je sors de là. Mes yeux se posent de nouveau sur lui alors qu'il parle. La musique, c'est mon échappatoire naturelle. Je n'ai jamais dit à qui que ce soit que je joue parfois avec une femme prénommée Angel. Moi je jouais de ma guitare et elle, elle chantait. Nous formons un très bon duo. C'est sûrement la seule fois que je jouerais avec quelqu'un. Je n'aime pas trop partager ma vie ni mes passions. C'est donc naturellement qu'au début je n'étais pas d'accord, mais nous avons appris ensemble à avancer et à continuer.
Isaac se retourna ensuite vers le barman en commandant deux verres dont l'un des deux m'était destiné. Je le prends. J'ai vu le barman le faire, c'est donc naturel que je l'accepte puisque je ne suis pas le genre de femme à accepter les verres des autres parce que je sais très bien quelles sortes de merdes ils peuvent mettre dans le liquide. J'en bois une gorgée. Aucun sourire ne s'affiche sur mon visage. Mon sourire et mon rire sont choses très rares. Isaac devrait s'en souvenir avec les moments que nous avions partagés ensemble. Ce n'est pas parce qu'aucun sourire ne s'affiche sur mon visage que je ne suis pas un minimum heureuse. Je suis mitigée par plusieurs sentiments en retrouvant l'homme qui est devant moi. Hargne, colère, joie, incertitude, incompréhension... D'autres dont je ne parvenais pas à trouver un mot. N'en parlons pas? Très bonne idée! Je retourne à mon verre. Le liquide coule sur mes lèvres, ensuite sur ma langue pour terminer sa course dans le fond de ma gorge. Il vint titiller mes papilles gustatives, ce qui me plaît bien.
Pourquoi était-il de retour? Qu'était-il devenu exactement depuis toutes ces années? Plusieurs questions sans réponse, mais je n'étais pas le genre de personne à les poser. Ma curiosité intérieure est très puissante, mais j'extériorise très peu ce que je pense. Je ne suis pas douée pour le social en général, mais je me forçais la main pour ceux que je connaissais ou l'une des personnes que j'apprécie bien. Je ne fais que peu attention à ce qu'il dit jusqu'à ce qu'un rire gras me vint aux oreilles et cette fois mon regard se plonge dans le sien. Le rire. S'il est vrai cela ne me dérange pas, mais le sien semblait sonner comme une cloche d'ironie dans mes oreilles. Avais-je raison de penser une telle chose? Je n'étais pas certaine. " - Si l'occasion se présente, peut-être bien. " Je bois une nouvelle gorgée de mon verre en plissant légèrement les yeux. Que pouvais-je lui dire de plus? Notre passé se reliait davantage au physique qu'au social. Nous nous entendions tout de même bien pour la base, mais les années ont changé. Je ne suis pas certaine que nous allions nous détester, mais je restais quand même un minimum prudente. Je ne joue devant personne, sauf Angel puisque nous formons un duo. Si je dois pratiquer la musique devant une personne, je devrais un tant soit-il peu l'apprécier et lui faire un minimum confiance.
" - Toi, qu'est-ce que tu deviens? " finis-je enfin par demander par simple curiosité. Les questions et moi, ça fait pas partie du même monde. D'habitude ce sont les autres qui m'en posent et pas le contraire. Toutefois, en l'occasion du retour d'Isaac, je faisais un effort pour discuter. Je n'avais rien prise en matière de drogues encore alors c'était un peu plus difficile de dialoguer avec plus d'aisance, surtout que j'étais sur mes gardes. Il m'avait abandonné il y a plus d'une dizaine d'années de cela, que cela soit volontaire ou non. Je n'ai jamais eu de nouvelles de lui par un quelconque moyen. Je me demandais donc ce qui avait bien pu lui arriver pour qu'il en arrive là. J'ignorais bien sûr qu'il était devenu un véritable riche, le genre que je détestais. Toutefois, il ne faut pas s'y méprendre. Isaac était le premier dans ma vie qu'on aurait pu se rapprocher de dire " ami ", mais à l'époque il n'était pas aussi riche. J'ignorais sa véritable identité aujourd'hui. Je ne sais pas si je viendrais à le détester si je savais son statut aujourd'hui.
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Blake Ethelwise (pervers des toilettes)
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| Jeu 13 Avr 2017 - 2:26 | |
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A vrai dire, il arrivait malgré que son visage n’affiche aucune anxiété, que son regard se balade dans les lieux comme si quelque chose l'inquiétait. Et, c’était le cas à vrai dire. Blake n’était pas venu ici tout seul après tout. Et si quelqu’un venait à arriver et à dire qu’il était Blake Ethelwise, le pdg d’une entreprise publicitaire et pas Isaac Owald, le pauvre raté qu’on disait suivre son frère comme un chien suit son maître et bien, ça risquait d’être fort embêtant.
Mais même si son regard déviait quelques fois dans la salle, il restait attentif à la conversation qu’il avait avec son ancienne amie. Il avait passé du temps avec elle et par respect pour la personne qu’elle avait été pour lui, il ne pouvait pas se permettre de se comporter -trop- impoliment. Il était clair qu’il aimait bien se jouer des gens, mais Levy était bien l’une des personnes qu’il respectait. Sûrement car il la connaissait d’un temps où il était Isaac. Il fallait dire que depuis qu’il était Blake, il avait quand même bien changé. Sûrement car du temps où il était Isaac, il n’avait jamais eu le sentiment d’avoir le droit de faire ce qu’il voulait. Oui, il était toujours apeuré des coups qu’on lui apportait à chaque fois qu’il disait ou faisait quelque chose. Alors, il devenait ce garçon à la mine impassible mais qui prenait un aspect boudeur. Car auparavant, il avait été tout ce qu’il y a de plus bon malgré qu’il soit né Dirarys. Il ne se permettait aucun écart, il était gentil et agréable mais beaucoup moins jovial.
Il se demandait si Levy se rendait compte à quel point il avait changé. Car lui même dans le fond ne s’en était jamais rendu compte avant aujourd’hui. Il avait changé doucement après avoir ressenti haine, jalousie, rancune mais surtout tristesse, mélancolie. Il avait fallut qu’il est touché aux pires pour se sentir mieux. En devenant Blake et n’étant plus soumis aux restrictions de ses parents, il avait aussi prit l’envie d’essayer tout ce qu’il n’avait pas pût faire. Les journées en villes, les promenades en forêt, les soirées en boite. Tout ce qu’il aurait aimé faire durant son adolescence, il les rattrapait maintenant. Mais, cependant, son âme était teinté de bien sombres couleurs. Des couleurs qui ne s'effaceront jamais avec le temps. Car peu importe à quel point il se blanchit, Blake était un assassin.
La présence de Levy le mettait vraiment face au passé. Et ça avait le don de l’agacer. Il n’aimait pas revenir sur quelque chose. Surtout qu’il n’avait -presque- rien à regretter. Sa vie actuelle était bien mieux que celle qui menait auparavant. Plus d’une fois il avait cru mourir sous les coups de ses parents. Plus d’une fois il avait hurler de rage en sachant que son frère était devenu rien de plus qu’un fou et que malgré ça, il ne pouvait s’empêcher de l’aimer plus qu’un simple frère.
Oui, Levy était un boomerang. Un Boomerang qui lui revenait en pleine face, lui rappelait les mauvais souvenirs d’une personne qu’il n’est plus. Cependant, elle était aussi la source de bons souvenirs. Car elle lui rappelle qu’il avait eu un frère adorable. Car elle lui rappelle qu’elle avait été une amie quand il en avait eu besoin. Cependant, maintenant, pourraient-ils reconstruire les mêmes liens qu’ils les avaient unis auparavant en sachant que le visage de cette femme venait remplir sa tête de souvenirs plus douloureux qu’agréable ? Non. Blake n’était pas vraiment pour cette option. Mais il voulait bien essayer malgré tout.
Car toutes les opportunités sont bonnes à prendre.
Mais, il revint à Levy qu’il avait un peu mise à l’écart durant sa longue réflexion. Il n’avait pas vraiment écouté ce qu’elle avait dit et il s’en voudrait presque. Mais, il ne l’aimait pas assez pour s’en vouloir, malheureusement pour elle. Cependant, il avait entendu la fin de sa dernière phrase et avec un peu de logique il conclut qu’elle lui demandait ce qu’il devenait.
- Et bien, comme tu peux le voir, tout ce passe pour le mieux. Je vis dans une maison agréable, je gagne ma vie, et toujours célibataire.
Il ne mentait à aucun moment. Non, il ne faisait que dire ce qu’elle avait le droit, d’après lui, d’entendre. Blake n’était pas un menteur hors paire, il ne préférait pas trop se donner aux mensonges. Même si prendre l’identité de quelqu’un c’est mentir, il n’a jamais essayé de devenir au niveau de la personnalité comme le véritable Blake. Il ment sans mentir. Paradoxale, mais vrai.
- Et sinon.., Il s’arrêta dans sa phrase car alors qu’il regardait la femme, il vit s’approcher quelqu’un qu’il connaissait derrière l’épaule de celle-ci. Alors, il finit alors son verre avant, s'empressant de payer et demander un papier et un stylo pour écrire rapidement son numéro de téléphone et de se lever, remettant le papier entre les mains de la jeune femme pour ensuite dire en commençant à s'éloigner de quelques pas, Je dois y aller, mais envoies moi un message quand tu veux, je serais ravis de sortir un de ces quatre avec toi !
Puis, avant même que Levy dise quelque chose, Blake avait déjà filé pour rejoindre la femme qui s’était approché. Il s’arrangea d’ailleurs avec elle, lui racontant qu’il était fatigué et qu’il travaillait demain, donc impossible pour lui de rester plus longtemps. On sait jamais, peut-être que Levy aurait envie de lui parler encore et se mettrait à le chercher dans la boîte. Il préférait ne prendre aucun risque et filer. Actuellement, il était dans une sorte de course poursuite, mais, était-ce une course poursuite contre Levy ou bien une course poursuite contre le temps ?
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