Raphaël T. Montgomery
Je m'impose en tant que
Raphaël T. Montgomery. Mon nom de famille laisse prétendre que je suis de classe
moyenne et je ne le nierai pas. Après tout, ce dernier me suit depuis
vingt-six années. Sachez que je suis
célibataire, mais que cela ne m'empêche pas d'
exercer mon métier de technicien dans la police scientifique. J'appartiens à la famille
Blackmorgans.
« The best way to believe in the impossible is to believe it's possible. »
Raphaël est terriblement énigmatique et difficile à saisir. Le moins que l'on puisse dire, c'est que c’est un être à part, souvent mal compris de son environnement, et perçu comme original. Extrêmement intériorisé, il tend à l'introversion ou à l'introspection. C’est un inquiet et un tourmenté qui recherche des réponses à son angoisse métaphysique ou à son malaise de vivre. Très émotif et hypersensible, il se protège derrière de la froideur, de la distance, voire du cynisme et de l'ironie qui ne sont pas sans dérouter ses proches. C'est souvent par l'humour ou la dérision qu'il réagit face aux sentiments, car il a peur du monde et tend avant tout à se protéger. En fait, sa personnalité se réalise véritablement à la maturité avec l'acquisition d'une certaine sagesse. Mais auparavant, timidité, solitude, inhibition, peur et repliement sur soi-même étaient et sont toujours des traits de son caractère. Bien que très nerveux, il arrive à avoir un certain empire sur lui-même. Face à l'hostilité, il a tendance à fuir car il n’est pas toujours armé pour la lutte. S'il ne se réalise pas dans une dimension intellectuelle ou spirituelle, il peut se sentir inadapté et parfois même se tourner vers les paradis artificiels… Enfants, Raphaël était souvent renfermé, réfléchi, sage et craintif. Il avait besoin de sécurité et de calme autour de lui et était attaché à sa famille. Très réceptif et perméable à l'ambiance, il était souvent dynamisé par une bonne atmosphère affective et donnait alors le maximum de lui-même.
Seulement après plusieurs traumatismes durant son enfance, Raphaël a su se renforcer et devenir un être plus dur, un Blackmorgans comme on en voit beaucoup. Malgré sa crainte du monde extérieur à cause de son passé qu’il tente d’oublier, il a su devenir plus fort et ainsi ne plus fuir des situations qu’il ne maîtrisait pas. C’est donc un calculateur qui a besoin de tout contrôler dans son entourage et dans sa vie pour se sentir bien, afin de se protéger des autres. Parfois brusque, hautin ou tout simplement désagréable, il cherche la solitude. Raphaël a horreur des faux-semblants, il est très franc, trop parfois, et également direct. Il ment souvent, trop souvent, mais c’est dans le seul but de se protéger. L’amour, la tendresse et autre sentiments liés à l’affection ne font plus parti de lui. Cela changera peut-être, qui sait.
« Un jour, j’irai vivre en théorie, parce qu’en théorie tout se passe bien... »
« Flash spécial, après un accident de voiture survenu samedi soir, le célèbre juge Montgomery nous a quitté laissant derrière lui sa femme et son petit garçon disparu. En effet le petit Raphaël était dans la voiture avec son père mais les autorités n’ont pas retrouvé le petit garçon qui n’a que sept ans. »
Pendant cinq longues et sombres années, Raphaël avait été enlevé par des hommes qui en voulaient au juge Montgomery. En effet, ce Blackmorgans était un véritable connard. Il jugeait des innocents comme des coupables, ayant toujours recours à la peine maximale, la peine de mort. Il n’y avait pas de place pour les faibles. Peu lui importait s’il condamnait des innocents ou non. Il était détesté et à la fois adoré et idolâtré. Les gens l’aimaient car il n’avait aucune pitié. Seulement, il aurait mieux fait de gracier cet homme… Un mafieux, trafiquant de stupéfiants. Terrence Montgomery l’avait fait condamner à mort car en plus de faire du trafic de drogue, il tuait des gens. C’est à ce moment là que la petite vie paisible de Raphaël prit un tout autre tournant. Les hommes de ce mafieux avaient commandité l’accident de voiture en fonçant à pleine vitesse dans la voiture du juge. Des appels de phares, les flashs de lumières resteront à jamais gravés dans la mémoire du petit garçon de sept ans. Pendant ces cinq tristes années, il était séquestré dans une cave plus sombre que le néant. Il s’était d’ailleurs habitué à ne rien voir, à « vivre » sans lumière. Seulement lorsque ses ravisseurs entraient dans la cave, c’était Versailles dans un dix mètres-carré. Ces pourritures avaient violé à de nombreuses reprises le petit garçon, prit en photo nu, en vidéo, et toujours cette histoire de flash de lumière dans les yeux de cet enfant.
Ce qui déclencha sa maladie, son hypersensibilité à la lumière, c’est lorsqu’il se retrouva face aux flashs des appareils des journalistes qu’il fit une crise de panique, se rappelant les événements de ces cinq années tragiques, qui ont détruit son enfance. Il était allé voir un psychiatre avec sa mère et ce dernier leur annonça donc sa maladie, la photophobie. Raphaël, en plus de sa phobie liée à son traumatisme, a décuplé une très forte paranoïa. Il avait et a toujours l’impression que le monde entier lui en veut d’être venu au monde et d’être le fils du juge Montgomery. Sa mère était pourtant très aimante, et très surprotectrice aussi. Comme une lionne avec ses lionceaux, comme une louve avec ses louveteaux. Elle ne laissait plus personne s’approcher de son fils qui avait alors à peine douze ans. Il était d’ailleurs constamment suivi par un psychiatre pour voir l’évolution de sa paranoïa. Sa mère, ne pouvant plus payer les frais d’habitation dans la petite propriété où ils vivaient tous les deux, n’eut pas d’autre choix que se prostituer. C’est un beau jour de décembre qu’elle retrouva un amour de lycée et que la roue tourna de nouveau pour eux. Cet homme les sortit de leur problèmes d’argent, mais Raphaël ne pouvait s’empêcher d’avoir peur de lui. Son beau-père était pourtant un homme adorable et aimant, si s’occupait de lui comme de son fils. Mais lorsque c’était l’heure pour lui de fermer les yeux et de s’endormir, la réalité se déformait, rendant ses angoisses vivantes. Il voyait son beau-père le battre, le violer comme lorsqu’il avait été enlevé des années auparavant. Pour lui c’était un monstre qu’il devait fuir. Il en voulait aussi à sa mère de ne pas le protéger de cet homme.
« Tiens toi correctement à table Raph’ !
- Pourquoi tu t’en prends toujours à moi ? Je n’ai rien fait de mal ! Pourquoi tu me frappes sans arrêt ? J’ai mal partout, je veux partir ! »
Ce jour-là, Raphaël avait fait une nouvelle crise d’angoisse et de panique et fut interné dans un hôpital durant plusieurs jours. Une période durant laquelle les droits de visite étaient interdits. Il était suivi et soigné. Mais le personnel de l’hôpital se rendait bien compte qu’il n’avait aucune blessure de violence et que ce n’était que des illusions liées à son traumatisme. Il avait énormément souffert, et souffrait d’ailleurs toujours.
Hello la mifa !
Je suis déjà de retour avec un nouveau bébé et j’espère que lui aussi vous plaira autant que Spencer ! Ça y’est vous m’avez reconnu ? Héhé, je n’ai rien à ajouter de plus par rapport à l’espace IRL de Spencer alors aller voir pour en savoir plus ! Ah, et j’aime toujours autant le forum au passage