Il n'y a qu'un seul Dieu et c'est moi

25 Octobre 1685- Naissance de Dieu. Eh oui, je suis né en ce jour, mais vous, ignobles roturiers l’ignorez. Comment est-ce possible que je vive encore ? Il y a bien une réponse à cela ! Je suis Dieu déjà, et, Dieu ne meurt pas, il change juste de corps lorsque celui d’humain qu’il empreinte meure. Mais bon, il y en a une autre, si vous voulez tout savoir… Commençons cependant par le début, ce sera déjà bien mieux et, vous avez de la chance que je vous fasse cet honneur… Je suis né dans un coin peuplé d'Elyas, en tant que fils unique, avec deux parents adorables et colons. Ils géraient toute une colonie, avec de nombreux hectares de plantations et, les esclaves qui allaient avec bien sûr. Une famille d’ailleurs, devait être importée. Elle arrivait avec ses enfants, les premiers que nous aurions eus sous notre coupelle. Ils sont arrivés, les parents sont morts de maladie. Tragique n’est-ce pas ? Mes parents ont recueilli leurs cinq enfants, ce sont de véritables bienfaiteurs après tout. Et puis, je les aie remis à leur place, eux qui croyaient pouvoir faire ami-ami avec moi. Non mais, franchement, ils y croyaient vraiment ?! Je les aie rabaissés à leur rang originel : esclave. Ça m’amusait, de jouer à la poupée et de les voir souffrir sous mes coups. Des fois, je cassais des choses devant leurs yeux horrifiés. Et je les accusais. Mes parents n’étaient pas dupes, ils savaient bien. Mais ils rentraient dans leurs rôles, me félicitant presque et punissant les faux coupables. J’ai grandi, les enfants sont morts. Comment ? Ce sera une autre histoire, que j’écrirais plus tard. J’ai déménagé, et j’ai recommencé. Non, prendre de l’âge ne m’avait pas assagi, bien au contraire. Je me perfectionnais, à découvrir de nouvelles tortures, les faisant devenir tout à coup plus morales que physiques. Faire souffrir un membre d’une famille devant les autres était réellement délectable. Faire tomber amoureux, follement, de moi de jeunes personnes, leur faire miroiter un avenir ensemble radieux pour finalement, les détruire peu à peu, réduire leurs espoirs en lambeaux me rendait au comble de l’extase la plus pure, mieux que toute drogue de ce monde. Je laissais une trainée de désespoir dans mon sillon, le tout avec quelques cadavres enfouis ou non. Et le pire sûrement, était que même les autorités s’en fichaient ! J’étais riche, l’or achète tout, les corps comme les esprits. Et puis un jour, on a voulu se venger de moi. On donnait plus d’argent que je n’en donnais pour avoir ma tête. J’ai été encerclé dans mon manoir. Peur ? Remords ? Ou autre ? Non, absolument pas. J’ai éclaté de rire, et j’ai utilisé mon pouvoir en leur criant que Dieu était tout puissant et que jamais ils ne m’auraient. Je pensais avancer de quelques jours, un ou deux années tout au plus dans le temps. Peut-être suis-je simplement trop puissant, car j’ai sauté dans le futur de quelques siècles et plusieurs années. J’ai été déboussolé en arrivant dans un monde que je ne connaissais pas. Enfin, déboussolé… Deux secondes. Je me suis repris. J’avais gardé mes richesses sur moi, je les avais emportées. J’ai repris ma place dans la haute société, j’ai tout appris des avancées dans diverses matières. J’ai été ébloui de savoir qu’ils y avaient eu des esprits intelligents parmi la pourriture que vous êtes, déçu que l’esclavage ait été aboli, et amusé de savoir qu’en mon absence, de nombreuses guerres avaient éclatées. Maintenant, bien installé dans une résidence à la hauteur de mon être, j’écris des épisodes du passé que je visite, et je me penche sur les insectes de cette époque pour trouver quelques perles rare, marchant dans les rues en vous observant.

Bon, voici un deuxième personnage, j'espère qu'il vous plaira! C'est un peu l'opposé total d'Aiden, bien que l'on puisse tout de même retrouver quelques similitudes entre eux! Étrangement, ils s'entendraient bien tous les deux!