Laureen Abberton
Je m'impose en tant que
Laureen Abberton. Mon nom de famille laisse prétendre que je suis de classe
moyenne et je ne le nierai pas. Après tout, ce dernier me suit depuis
25 années. Sachez que je suis
célibataire, mais que cela ne m'empêche pas d'
être chauffeur de taxi. J'appartiens à la famille
Whitestone.
"Suspicion
How you’ve changed my heart
Unchain my heart"
Je m'appelle Laureen. Vous le savez déjà, vous pensez même sans doute déjà tout savoir de ce que je suis. Quelle présomption ! Oh oui, les rumeurs vont de bon train dans cette satané ville. On me dit poupée de porcelaine, pourtant je me sens comme de l'acier. Je suis ce matériau froid que plus rien ne pourra jamais briser, pas même vos sourires aussi faux que nombre des seins de enchanteresses de cette ville. Vous imaginez ce que vous voulez de moi, sans prendre le temps de me connaître. Vous aimeriez que je sois faible, douce, un être insipide sur lequel vous pourriez vous apitoyer en vous disant que vous avez à côté de moi, une personnalité brillante et une vie précieuse. Pourtant, quand vous me croisez dans la rue, et que vos murmures et vos sourires obtiennent de ma part un regard noir et un même parfois un majeur, vous ne comprenez pas. "Pourquoi n'est elle pas doucette, docile et malléable ? Pourquoi cette haine sans me connaître ?" Parce que moi aussi je suis
présomptueuse, tout simplement. Je connais le genre humain, et personne ne mérite mon attention, autant que je mérite pas la votre.
Je ne vous aime pas. Peut être parce que j'ai peur de vous. Ou juste parce que vous êtes d'un inintérêt croissant, à vous de vous forger votre propre opinion. Mon manque de confiance en vous et en moi m'isole des autres, mais ça me va ainsi. C'est dans la solitude que les valeurs de la vie m'apparaissent parfois. Car oui, malgré tout, j'aime la vie. Putain, ce que j'aime ça. Et personne ne pourra m'en empêcher, je ne laisserais personne m'en dégouter. Même pas "
elle".
Antipathique, c'est tout moi. Mais je m'estime ne pas être déprimante même si je ne souris jamais. Mon sens accru de l'ironie, le fait que je ne reste pas en place... je ne peux pas rester immobile trop longtemps de toute manière, pour ma santé. Ma tête aussi veut que je bouge, que je trouve autre chose qui me rendre aussi vivante et me donne la sensation de courir. Oui je cours dans la vie à en perdre haleine. Mon taxi est comme mes jambes qui me guident dans la nuit. C'est là que je cous croise, où nous nous rencontrons le temps d'un court voyage. Personne ne fait vraiment attention à la chauffeuse, mais moi, j'étudie tout de vous. C'est un moyen pour moi d'avoir l'impression de tout savoir sans avoir à vous parler. Cette montre à votre poignet, montre que vous avez peur de la mort. Ce décolleté un peu trop plongeant, votre manque d'assurance quand à vos capacités de séduction. Oui, j'imagine vos vies, et je vous assure que c'est bien plus passionnant. De mon imagination ressort des personnages de mon enfance, et parfois je rencontre des agents secrets, des présidents, des aliens ou encore des criminelles comme L la voleuse.
Sage ? Ce n'est pas vraiment mon genre. Pourtant je suis
réfléchie, et j'agis de sorte à ne pas regretter mes actions par la suite. Sévère ?
Exigeante en somme. Les rares fréquentations que j'ai se doivent d'être à la hauteur, tout simplement. Violente ? Non, pas du tout. Je n'ai frappé qu'une ou deux personnes dans ma vie, et ça se retourne toujours contre moi, comme un bon coup de frisbee dans les dents...
Agacée facilement, je le suis. Mais alors j'ai plus tendance à bouder, et à fuir la source d'ennuis. Gentille ? Non, on ne me qualifie pas souvent ainsi.
Généreuse semble plus adapté, car je ne peux m'empêcher d'aider ceux qui me semblent avoir besoin d'aide. On peut très bien ne pas apprécier l'humanité et lui venir en aide... Alors oui, je suis quelqu'un de contradictoire. C'est sans doute parce que je suis perdue, bercée dans mes désillusions, avec comme seul repère le regard tendre de ma grand-mère sur une photo.
Oh, avant de conclure, sachez que je déteste les bruits trop forts. Mes oreilles sont sensibles, c'est pourquoi j'évite les boîtes de nuit ou les insensibles qui parlent trop, et trop fort. Je n'aime pas les gens qui parle la bouche pleine. Non, en fait les gens mal élevés en général. C'est tellement horripilant ! J'ai pas eu de parents et pourtant je ne mets pas mes coudes sur la table et je ne rote pas en société, un minimum. Les indécis aussi sont agaçants. Choisir entre un fruit ou un yaourt, ou le film que tu vas regarder ce soir, je t'assure que ça n'aurait pas autant d'incidence sur ta vie que tout le temps que tu perds à te décider. En fait, je cherche le moindre défaut chez chacun, pour trouver une raison de ne pas vous apprécier. Qu'est ce que je ferais si je commençais à m'attacher à quelqu'un ?
J’aimais tellement ça vous savez. Courir dans la cour de récréation pour attraper mes amis quand nous jouions à chat, me cacher aux meilleurs endroits lors des parties de cache cache. La championne pour grimper aux arbres c’était moi. Dès que j’allais à l’école, sur mon petit vélo bleu, je savais qu’une merveilleuse journée commençait. Tout simplement. Même si j’étais assez timide, et peu bavarde, je souriais tout le temps, et mon meilleur ami me disait toujours que mon rire était comme des clochettes qui apportent le bonheur, un doux son porte chance. Même sans mes parents, je vivais heureuse avec ma grand-mère. , L’un avait fui à ma naissance comme une souris devant un bon gros chat et l’autre aurait du éviter le combat de trop contre une Blackmorgans. Ma mère c’était une bagarreuse, une écorchée vive par ces idéaux étranges. Ma grand mère m’a avoué qu’elle s’était liée à une drôle de secte. Alors, c’est mamie Adeline qui m’a élevé. Cette femme était la plus courageuse de toute, mon modèle aujourd’hui encore. Les seules vagues moments de faiblesse qu’elle avait malgré son âge avancé, c’était quand je me mettais à pleurer. Je me rappelle ce jour là, quand “elle” est apparue. Le visage de ma mamie, déformée par la terreur et la compassion face à mes cris d’agonie.
“Elle” a toujours été mon ennemie. La première fois qu'elle” est venue, j’avais seulement 8 ans. Je courais, je courais comme certains peuvent respirer, afin de fuir mon assaillant. Mon meilleur ami, un des policiers, voulait me mettre en prison avec les autres voleurs qui avaient été attrapé. Mais moi, j’étais L la voleuse, la criminelle la plus douée et recherchée de tous les temps, et je ne comptais pas me laisser attraper par un vulgaire policier. Mais malgré cette course effrénée mêlés à nos rires, il finit par atteindre mon bras qu’il serra de toutes ses forces dans sa petite main d’enfant. “Elle” est arrivée à ce moment, et je l’ai senti oui, détruire morceaux par morceaux mon poignet que la main enserrait. La clochette de ma gorge s’est étouffée, pour laisser place à un cri guttural, une voix grave et rauque que je ne pensais même pas posséder. La douleur irradiait dans tout mon être, et je crois que j’aurais pu m’arracher le bras pour que ça s'arrête. Sauf que je ne pensais pas que j’allais juste en avoir la sensation. Oui, mon ami croyant à une plaisanterie pour que je le relâche, me tira vers lui. Etait-je la seule à avoir entendu le craquement de mes os ? Ce n’était même pas vraiment un coup sec. Ce fut à mon épaule de se briser, “elle” décida que c’était l’occasion de s’y attaquer. Ca faisait tellement mal que je n’ai pas pu crier cette fois ci. Les larmes coulaient étrangement silencieusement sur mes joues, et je n’en sentit même pas l’humidité. C’est là qu’il me relâcha, et que mes cris reprirent. Je ne pouvais plus bouger mon bras, je le savais, sans même essayer. J’aurais tout donné pour que ça s'arrête, qu’elle” disparaisse soudainement comme elle était venue. Sans rien m’offrir, “elle” m’a pris mon rire, mon corps, et sans doute ma liberté.
Maladie des os de verre, fragilité osseuse congénitale ou héréditaire, la faiseuse d’homme de verre, dysplasie périostale de Durante, pseudorachitismus, maladie de Vröli et tout un tas d’autres appellations plus compliquées les unes que les autres. C’est comme ça qu’on appelle ma maladie. Mais je préfère l’appeler la maladie des yeux bleus, c’est plus poétique. Ou juste “elle”. Oui, cette putain de maladie a pris tellement de place dans ma vie, que je ne peux m'empêcher de l’humaniser, de me dire peut être que cette chose à conscience de ce qu’elle” fait, pour que je puisse encore plus la haïr. Si je me retrouvais face à ma maladie, je la tuerais, je la torturerais, je lui ferais encore plus de mal que ce qu’elle’ m’a fait, même si ce n’est peut être pas réalisable tant j’ai souffert. “Elle” en cracherais ses tripes ou ses boyaux.
Normalement, “elle” s’attaque plus aux enfants, les surprenant quand ils apprennent juste à marcher. Détruisant leur premier pas dans la vie, en faisant un cauchemar, une peur atroce qui vous ronge de l’intérieur, car vous ne pouvez que vous demandez, quand est ce que je vais à nouveau me briser? Moi, je n’ai qu’une forme “bénigne”. Je me casse, comme un vase brisé lors d’une chute. La chute dans mon cas c’est le toucher et le monde extérieur dans certaines situations. Rien que ça. Mais au moins, mes yeux ne deviennent pas bleutés au lieu de blanc. Mon corps ne se déforme pas. Mes dents semblent on ne peut plus normale. Oh, par contre je suis petite. C’est un signe de la maladie, mais rien qui ne me différencie des bons portants.
Quand je suis allée à l’hôpital pour qu’on me répare, on a d’abord pensé à une leucémie. Mais je n’avais rien de ça non, j’avais “elle” en moi. On a soigné mon bras, tout doucement. A leurs yeux j’étais comme une petite poupée en porcelaine. Ca se voyait qu’ils ne m’avaient jamais vu courir. Puis le diagnostic. Et la sentence. Pas de traitement. Ma mamie a pleuré. Tellement qu’elle ne pouvait plus en parler. Ses hoquets la faisait soudainement rajeunir, et ça me tordait le coeur. Moi je ne pleurais pas, la peur m’en empêchait. Je devais savoir. Alors j’ai juste demandé :
-”Je vais encore avoir mal ? Est ce que je vais en mourir ?”
La douleur allait devenir une part de mon quotidien. Mais avec les médicaments et l’habitude, c’était devenu supportable. D’abord je suis restée un temps à la maison pour m’habituer à “elle”, nous étions de toute manière obligées de cohabiter. Je m’en sortais bien, vraiment. Je recommençais à me mouvoir comme je le voulais. Tout doucement. Avec précision. Pourtant la peur restait là. Recommencer à bouger avait été difficile, l’épisode de l’école me restait en tête. Comment vivre en sachant que la pire des douleurs n’étaient jamais très loin, et que tout était danger pour moi ? Enfin, c’était surtout mon bras gauche. La partie la plus fragile de tout mon corps. Le reste normalement avec un peu d’attention, des rendez vous chez le kiné fréquents, des semelles orthopédiques, des médicaments et tout faire pour ne pas trop resté immobile, s’en sortirait bien. Oui j’allais m’en sortir.
A 9 ans je suis retournée à l’école. J’étais un peu gênée, mais tellement heureuse. Malgré la tendresse de ma grand mère, je m’étais sentie terriblement seule avec “elle”. Mes amis m’avaient manqué, être normale aussi. Mais j’avais comme oubliée comme une idiote, que moi je n’étais plus normale. Les gens chuchotaient dans les couloirs. Personne ne venait plus me parler. On me souriait vaguement, mais surtout avec pitié. Mes amis d’antan évitaient de me jeter des regards. Tous se rappelaient comment j’avais hurlé à la mort, et mon année d’absence n’avait pas joué en ma faveur… J’entendais les mots de loin “malade” “bizarre” “fragile” “la pauvre”. J’avais l’impression d’être devenue la maladie, d’être “elle”. Je voulais crier à tous que ce n’était pas contagieux. Que j’étais toujours L la rebelle, prête à libérer les prisonniers en prenant tous les risques… ou presque. Mais j’étais invisible. Les choses ne seraient plus jamais pareilles, oui.
Malgré tout, j’ai décidé de ne pas me laisser faire. “Elle” pouvait peut être me faire souffrir, mais pas tout me prendre… si ? Le deuxième jour, je suis allée voir mon meilleur ami. Lui offrant mon plus beau sourire, je lui ai simplement demandé comment il allait, en lui disant qu’il m’avait manqué. Je sentais mon corps battre dans ses parois fragiles, et le rouge venir sur ma peau pâle qui n’avait sans doute pas vu le soleil depuis trop longtemps. Je crois que j’étais si contente de le revoir, que les petits cloches recommencèrent à sonner, premier rire de ma part depuis trop longtemps. A l’époque, je devais être un peu amoureuse de lui…
-”C’est elle la fille que t’as cassé ?”
Mon regard se porta vers celui qui venait de pouffer. Un nouveau me semblait-il. Alors que j’allais rétorquer quelque chose que j’ai oublié depuis, un autre de ses copains repris.
-”C’est vrai qu’elle a l’air un peu malade. Vas y, moi je la toucherais pas si j’étais toi ! Peut être que même lui parler ça pourrait l'abîmer ! Et dans sa tête, tout va bien ?”
Je sais aujourd’hui qu’ils n’étaient pas foncièrement méchants. Les enfants disent souvent ce qu’ils pensent sans filtre, et essaye de jouer au plus malin. Mais la jeunesse, la souffrance, et voir mon meilleur ami avec eux me fit avoir une réaction quelque peu disproportionnée. C’est vrai que coller mon poing dans le visage de ce pauvre idiot n’était sans doute pas la plus diplomatique des manières de montrer mon désaccord. Mais surtout, dans cet instinct de survie qui m’avait contrôlé j’avais usé du mauvais poing, ce qui me valut de me donner en spectacle avec des pleurs assourdissants alors que j’étais l’agresseur, et une sortie en fanfare avec l’ambulance et le brancard. Très longtemps j’étais convaincue que c’était “elle” qui m’avait dit de le frapper, et ce en me bousillant à nouveau le bras. Maintenant, je sais que j’étais juste moi aussi, une enfant. Même si je ne remets toujours pas en cause que ma maladie à sa petite conscience malgré les années qui passèrent. Je ne suis pas retournée à l’école après ça.
Après de nouvelles réparations, et des mises en garde me disant que si je continais ainsi je devrais avoir des clous dans le corps, j’ai été on ne peut plus vigilante. Une ou deux fois j’ai brisé mes faibles os, mais c’était toujours dans des moments où je perdais le contrôle. Je touche des aides qui pourrait me permettre de ne pas travailler, mais je suis taxi. Ca me permet d’être un minimum avec d’autres personnes vivantes autres que mes chats. Car oui, pour réparer mentalement mes faiblesses corporelles, je me suis construit cette carapace, entre moi et les autres. Je ne nie pas non plus le bien qu'autrui peut nous apporter. Mais je préfère être seule, seule avec “elle”.
Non. C’est complètement faux. C’est juste que j’ai peur, je suis terrorisée à l’idée d’être cassée que ce soit physiquement ou non, et de ne plus pouvoir être réparée. J’ai peur que toi, toi qui est en train de lire ses lignes, tu ne vois qu’en moi ma maladie. J’ai peur que tu me touche. J’ai peur que tu me fuis. J’ai peur que tu me parle. J’ai peur de t'apprécier. J’ai peur de te détester. Alors, ne pas te connaître est plus simple.
Mais comment une histoire d’enchanteresse pourrait se conclure sans parler de mes pouvoirs ? Ce sont eux qui me permettent de faire mon métier sans craindre les autres enchanteurs, eux qui forment un autre bouclier que mon talent pour être antipathique. La première fois que j’ai pu les utiliser, ce fut de manière tout à fait imprévue. J’avais 18 ans. C’était le 7 décembre, je m’en rappelle si bien. Ma grand mère et moi étions en train de prévoir ce qu’allait être notre repas de Noël, un peu trop tôt sans aucun doute, mais elle savait que ma gourmandise me rendait intarissable sur de tels sujets. Puis, elle s’est accrochée à la planche de travail, en serrant son haut au niveau de sa poitrine. Le silence était terriblement étrange, la maison étant toujours remplie par ses paroles ou ses chansons. Son visage ridé commença à tressauter, et en quelques secondes je compris qu’elle allait s’effondrer. Mais j’avais peur de la toucher, même si je savais que ça ne risquait presque rien, ça restait du traumatisme. “Elle” était toujours là, à me rappeler mes limites. Je l’entendais presque me dire : “Alors, on ne sauve pas sa mamie papier de verre?~” Puis ses yeux se sont clos, et sa tête commença le mouvement de chute, le retour du vase qui allait se briser. Mes mains qui s’élancèrent pour la rattraper ne purent trouver la force de toucher sa peau, en sentant la vitesse à laquelle elle tombait. Pourtant mon corps en étant capable, je le savais. Mais pas mon esprit. Alors il trouvait une solution alternative. C’est ainsi que Mamie Adeline se retrouva coincée entre être debout et tombée au sol. La situation aurait pu être drôle, si les circonstances n’étaient pas aussi dramatique.
-”Addy..?”
Elle ne répondait pas au surnom affectif que j’usais depuis aussi loin que remonte mes souvenirs d’enfant. Moi même je crus être coincée devant cet étrange spectacle, mais finalement je pris le téléphone pour appeler une ambulance. Quand ils arrivèrent, les ambulanciers prirent ma grand mère de leur bras, et en la sentant ainsi protégée je pus inconsciemment remettre son temps en route. Malheureusement, si j’avais su, peut être l’aurais je laissé ainsi pour l’éternité entre la vie et la mort, puisqu’elle décéda quelques heures plus tard d’une seconde crise. Je pense que je n’ai pas besoin de vous parler de la peine que j’ai ressenti en perdant la personne la plus importante de ma vie. Pourquoi aller dans le pathos, quand vous pouvez juste vous souvenir de la perte d’un être cher à vous, en vous imaginant juste que vous n’aviez que lui.
Mais je m’en suis remise. Peut être grâce à ma carapace, grâce à son amour, grâce au taxi et aux lumières de la ville. Et puis vint le jour où seule j'ai célébré mes 20 ans, j’ai compris que je pouvais arrêter le temps de façon générale ou personnelle, ainsi que l’accélérer et le ralentir. J’étais devenue une télécommande de lecteur DVD. Malheureusement, moi je ne suis pas capable d’effacer ou enregistrer certains éléments du film de ma vie.
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Encore un personnage chelou de Kreno49, mais promis je pense que c'est le dernier. Celle ci me tient particulièrement à cœur, même si j'ai l'impression d'avoir foiré l'histoire... N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez que je l'améliore ! (oh et j'aime les pitis lien venez à moiiiii)