Le magnifique Spencer sortait à peine de son cabinet après un énième rendez-vous. La journée avait été longue mais pas inutile. Comme il travaillait en tant qu’indépendant, et comme il était un psychologue doublé d’un psychiatre, très célèbre dans la ville, il recevait beaucoup de monde et avait donc beaucoup d’argent. Pas que l’argent ne l’intéresse, mais un peu quand même. Il pouvait ainsi le dépenser dans des choses insensées comme une propriété en Argentine, ou une villa en Afrique qu’il s’était offert le mois dernier. Oui, il arrivait parfois que notre cher Spencer de vouloir voir du pays. M’enfin peut-être qu’il en faisait trop ? Enfin, ce n’est pas le sujet. Il sortait de son cabinet et monta dans sa voiture en direction du manoir Strushberry. Rien que de penser au fait qu’il n’y serait pas complètement seul le faisait sourire. Les âmes perdues de ses parents et de son frère et sa sœur erraient toujours dans le sous-sol. Il les voyait par le biais de son don.
Arrivé chez lui, il sortit de sa magnifique voiture et entra dans le manoir. Tout y respirait le luxe et la modernité. Faut dire qu’il avait fait brûler les antiquités qu’il y avait dans cette grande maison. A quoi bon garder des vieilleries appartement à X ou X ancêtre Strushberry ? Il était même sûr que ses ancêtres se fichait bien de ces vieilleries datant de la création de la Terre -pas d’exagération lol- Enfin, là encore ce n’est pas le sujet. Alors Spencer monta les escalier vers la suite parentale qu’il occupait désormais. Se déshabillant, il se dirigea sans pudeur, soit nu, jusqu’à la salle de bain pour prendre un bain d’eau très chaude. Il en sortit détendu et de nouveau, sans pudeur, retourna dans sa chambre pour enfin ouvrir son dressing digne des séries américaines.
"Me voilà parfait", pensait-il en s’admirant un bon moment devant l’un des immenses miroirs du dressing.
Une chemise noir, un pantalon de smoking noir, et devinez quoi, la veste de smoking noire également. Il ne portait ni cravate, ni nœud. Il préférait se sentir plus à l’aise alors il déboutonna même les premiers boutons. Un peu d’eau de Cologne, ses cheveux coiffés en arrière, il était fin prêt et plus élégant que jamais. Quoi que avec Spencer, on parle toujours d’élégance. Mais, fin prêt pourquoi ? Là et la question…
Spencer se rendait à une fête mondaine, très chic, avec les personnalités les plus importantes de la ville. Ce n’était pas ce qui l’intéressait le plus à vrai dire. Lui il ne venait voir qu’une personne en particulier. Blake Ethelwise, en chair et en os. Pourquoi ? Parce qu’il travaille en quelque sorte pour lui, il est payé pour garder le silence au sujet de sa mère, en même temps d’être le psychiatre de cette dernière. D’ailleurs en parlant d’elle, elle lui avait fait d’étranges révélations au sujet de Blake, ce qui rendait ce chef d’entreprise particulièrement intéressant aux yeux de notre magnifique Spencer. Il voulait alors le rencontrer, en personne. Afin de voir si sa mère est vraiment folle comme il le prétend si bien depuis quelques semaines.
Après une bonne dizaine de minutes de route et le temps de trouver une place non loin du lieu où ce déroulait cette soirée mondaine, notre cher Spencer sortit de sa luxueuse voiture et verrouilla cette dernière. Pas qu’il avait peur qu’on la lui vole -il peut s’en acheter des dizaines de toute façon- mais c’était histoire de paraître plus « normal », en sachant qu’il se faisait déjà remarquer dans la rue. Rien de plus normal en même temps, c’est de Spencer dont on parle. Il entra finalement dans la salle des fêtes et balaya la pièce du regard à la recherche de la seule personne qu’il était venu voir. Il n’était même pas invité mais qu’importe, il pouvait rentrer n’importe tout avec l’allure qu’il avait. Alors il s’avança salua quelque personne qui ne le connaissaient pas mais que lui connaissait déjà. Son don fonctionnait sur n’importe qui. Mais toujours aucune trace de Blake. Il s’avança alors encore, heureusement qu’il était parfois patient.
Il le trouva finalement en compagnie de deux jolies jeunes femmes qui buvaient chacune une coupe de champagne. Un fin sourire étira ses lèvres et il s’approcha. Attirant toujours les regards vers lui, -sans doute son eau de Cologne qui faisait de l’effet- il finit par saluer les jeunes femmes d’un sourire séducteur. Les deux demoiselles paraissaient sans voix comme si ce dieu grec qu’était Spencer, les subjuguait toutes les deux. A cette pensée, un sourire étira de nouveau ses lèvres puis toujours ses yeux rapidement vers Blake il sourit encore aux deux femmes.
- Mesdames, vous permettez que je vous emprunte monsieur Ethelwise ? J’ai à lui parler, leur dit-il de sa voix suave et envoûtante.
- Bien entendu, répondit l’une des deux, une très belle blonde à la longue chevelure lui arrivant au bassin.
Spencer, qui obtenait plus facilement ce qu’il voulait que ce qu’il pensait, se retrouva désormais seul avec Blake Ethelwise. Alors simplement, comme s’il n’était venu que pour cela, il l’observa. De l’extérieur, on pourrait croire que le monde avait cessé de tourner autour d’eux mais ce n’était pas le cas. Ils n’étaient pas immobiles, ils communiquaient. Le don de Spencer lui permettait de confirmer les dires de la mère de ce dernier. Il fouilla dans son passé en détail, apprenant et retenant chaque moment de la vie de cet homme séduisant. Ce qui le surpris, c’est que ce chef d’entreprise avait la capacité de copier son pouvoir, il le savait et lui laissait même tout voir de son passé.
En quelques secondes seulement, Spencer connaissait la vie de monsieur Ethelwise mieux que n’importe qui, il savait tout, de sa naissance à maintenant. Il connaissait son secret, ses faiblesses, tout. Et, aussi étrange que cela puisse paraître, il l’appréciait. Et c’était réciproque, il le savait, car en quelque sorte, ils se ressemblaient. Cet homme était bien plus intéressant qu’il ne le pensait et il en était d’autant plus ravi. Spencer finit par adresser un sourire à Blake, un sourire franc et naturel.
- Ravi de vous rencontrer enfin Blake, lui dit-il sur un ton plein de légèreté.
Hors-sujet.
Dernière édition par Spencer J. Strushberry le Sam 15 Avr 2017 - 0:59, édité 1 fois
Blake Ethelwise (pervers des toilettes)
Messes basses : 373 Avatar : Jake Gyllenhaal
Situation : Compliqué, disons qu'il ne reste pas insensible face à ce balayeur parfois un peu trop boudeur. Métier/études : Pdg d'une entreprise publicitaire
Pouvoirs : Pouvoir de copier le pouvoir d'un autre
Ven 14 Avr 2017 - 3:58
Cette fête Mondaine...
Sacré Blake qui se retrouvait encore embarqué dans une soirée ennuyeuse organisée par sa boite pour une réussite de l’entreprise. Il n’en pouvait plus, il avait l’impression de passer sa vie au travail ou dans le cadre de celui-ci. C’est trop compliqué de le laisser un peu respirer ? Enfin, il fallait dire quand il était aux bureaux et qu’il croise par chance le drogué qui lui, fuyait son patron, il ne s’ennuyait pas, loin de là. Shadow était sûrement l’une des seuls choses positives de son travail. Mais il allait vite être étonné de savoir que son travail allait lui apporter quelque chose ou plutôt, quelqu’un qu’il n’aurait sûrement jamais pensé apprécier.
L’avantage de ses petites soirées par rapport aux sorties en boite, c’est qu’ici il était certains de ne pas tomber sur quelqu’un qu’il ne voulait pas spécialement revoir. Oui, il pensait bien à Levy, cette femme qui ne savait rien mais qui ne devait, clairement, jamais savoir. Cependant, il était loin de se douter qu’il allait encore une fois ce trompé. Mais, ce genre de chose ne l’énervait pas. Oui, il était bien l’une des rares personnes à ne pas devenir folle quand on lui donnait tort. Il était plus du genre à persister dans son idée bien que fausse pour venir à en faire douter son interlocuteur. Mais, là n’était pas le sujet de toute manière.
Si tout ce qu’il l'intéressait réellement était son verre de vin rouge qu’il contemplait avec un intérêt qui mettait sûrement ce dernier plus en valeur que les deux femmes qui encadraient actuellement l’homme de la soirée, il avait bien remarqué à travers le verre l’arrivé d’un homme dont il ne connaissait aucunement le visage. Et ça, ça avait titiller sa curiosité. Il est clair qu’il ne faisait pas très souvent aux personnes qui travaillait dans son entreprise mais cependant il savait reconnaître un visage qu’il avait déjà vu. Celui là, il est clair qu’il ne l'avait jamais vu. Et il ne pouvait pas nier que cet homme avec une aura enivrante. Il avait une prestance naturelle qui capturait les lieux que par le simple son de ses pas. Il avait un visage qu’on oubliait pas de sitôt. Mais le pire, c’était ses yeux. Oui, ce regard donnait envie de ne jamais regarder ailleurs que dans celui-ci. Il était grisant. Et c’est sûrement en découvrant ce regard que Blake prit la décision de copier le pouvoir de l’homme.
Et il n’en fût que plus surpris. Il avait rarement un pouvoir comme celui-là. Il voyait, oui, il voyait à travers ce regard une vie passée. Il voyait une famille. Il voyait des visages. Il voyait de l’ignorance, de la rage, de la rancune et peut-être de la jalousie. Il voyait la vie à travers les yeux d’un enfant qu’on avait rejeté. Et aussi étonnant que ça puisse paraître, il se sentit obligé de compatir, car lui aussi se souvient ne pas avoir été aimé. Cependant, il n’avait jamais réellement ressenti le besoin de se venger de ses parents. Blake n’était pas rancunier. Mais il savait rendre la monnaie de sa pièce à celui qui le mérite.
Mais la haine, cette haine qui nous poussait à franchir la limite, oui, cette haine qui en fait n’avait juste pas de limite. Il la connaissait. Il comprenait ce garçon qui, dans les bras de sa mère, le visage tourné vers elle, se faisait nommé Spencer. Strushberry Johannson Spencer.
Et maintenant qu’il voyait à travers ses yeux, il découvrait aussi pourquoi ce personnage aussi singulier venait faire ici. Il était donc le fameux psychiatre de sa soit-disant mère. Intéressant. Dommage que ce ne soit pas un Whitestone, il aurait sûrement dans ses cas là prit parti pour la pauvre femme et non pour lui. Oui, il était certains que cet homme était de son côté. Comment ne pas l’être quand on découvre le sombre passé d’un enfant mal-aimé ? Mais surtout, comment ne pas l’être alors que tous deux venaient de dévoiler toutes leurs cartes, tous leurs secrets. Que se soit de la naissance à aujourd’hui, les deux ne s’étaient pas gêné pour dévorer la vie de l’autre.
Blake vint poser son verre, penchant légèrement la tête sur le côté pour accompagner son sourire qui était charmé par la présence de quelqu’un d’aussi malsain que Spencer. Et puis, c’était toujours agréable de faire venir des personnes de son côté pour briser encore plus la femme qui a fait naître le monstre qui lui avait volé son frère. Une Whitestone, ça ne mérite pas de traitement de faveur de toute manière. Et le Blackmorgans était sûrement le premier à le savoir et à le dire d’ailleurs. Il ne comprenait même pas comment un Blackmorgans s’était retrouvé avec une cliente pareille sur le dos. Mais bon, peut-être que ça le faisait jubilé de voir une femme qui n’avait rien fait de mal, pleurer pour qu’on la proclame saine d’esprit et qu’enfin elle puisse rétablir la vérité. Si elle hurlait moins, on la prendrait moins pour une chtarbé.
- Moi de même, rétorqua-t-il en lui tendant la main, un regard remplit de malice et un sourire amusé au coin de ses lèvres.
A vrai dire, il se doutait bien que Spencer connaissait tout de sa vie. Il n’aimait pas parler de lui d’ailleurs et ça tout le monde le savait, cependant ce psychologue avait aussi beaucoup de secrets. Il avait l’impression de n’avait jamais été aussi proche de quelqu’un. Et ce n’était pas désagréable d’être dans la confidence avec quelqu’un sans y avoir d’histoire de chantage ou de malentendu.
- Je pense que l’on va avoir beaucoup de choses à se raconter Spencer. Mais, le lieu n’est pas approprié pour ce genre de discussion. Allons plutôt à l’étage, il y a un petit salon où l’on pourra parlé sans bruit parasite ou d’oreilles un peu trop… son regard ce tourna alors vers une femme qui avait rapidement détourner le regard en voyant que celui de Blake se posait sur elle ce qui amusa Blake tandis qu’il reposa les yeux sur son invité surprise et repris ; intrusive.
Le magnifique Spencer venait de prendre la main que le Dirarys lui tendait. Il la serra et la secoua légèrement, sans pouvoir quitter son regard. C’était rare d’être hypnotisé par une personne. Mais hypnotisé dans le sens de l’intérêt. Oui, notre Spencer éprouvait un certain intérêt pour l’homme présent devant lui. Il ne le niait même pas, et même s’il le faisait, Blake Ethelwise le saurait. La faculté de copier un pouvoir était également très intéressant. Pour résumé, tout de ce personnage plus sombre qu’il ne le laisse paraître l’intéressait. Ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre un semblable et le célèbre psychologue qu’il était, n’était pas du tout déçu de cette nouvelle rencontre.
Mais qu’avait-il vu dans le passé de PDG d’entreprise, qui aurait pu l’intéresser à ce point ? Il voyait sa véritable identité, le fait qu’en réalité il ne soit pas Blake Ethelwise mais Isaac Owald, un garçon qui ressemblait particulièrement au véritable Blake. Il voyait son ancien amour pour son frère plus âgé. Il voyait la trahison de ce dernier, il voyait les scènes interdites entre les deux frères. Il voyait le combat entre le vrai Blake et son usurpateur. Il voyait comme Isaac avait pris la place du vrai Blake, dans la vie de tout le monde. Mais il voyait également la mère. Celle qui était prétendue folle alors qu’elle avait raison sur tout. Elle qui disait que Blake n’était pas son fils, elle qui ne se trompait pas. Elle, qui était devenue sa patiente et qu’il avait lui même diagnostiqué de folle. En fait, il ne se sentait que plus intéressé à mesure qu’il découvrait les secrets du Dirarys.
Il avait vu le suicide du grand frère, suite à la mort du véritable Blake, la détresse d’Isaac qui venait de perdre l’être le plus cher à ses yeux. Il eut de la compassion, lui qui n’en éprouvait jamais, lui qui avait eu le cran d’affamer tous les membres de sa famille avait de les brûler dans leur prison de métal. Lui qui s’était juré de ne plus éprouver ce genre de sentiments à l’égard de quelqu’un n’avait pu s’empêcher d’avoir une once de peine pour Isaac. Même si notre Spencer n’avait éprouvé aucun remords à tuer toute sa famille.
"- Je pense que l’on va avoir beaucoup de choses à se raconter Spencer. Mais, le lieu n’est pas approprié pour ce genre de discussion. Allons plutôt à l’étage, il y a un petit salon où l’on pourra parlé sans bruit parasite ou d’oreilles un peu trop…" Lorsqu'il avait prononcé ceci, son regard s'était tourné alors vers une femme qui avait rapidement détourné le regard en voyant que celui de Blake se posait sur elle ce qui l'avait amusé tandis qu’il reposa les yeux sur son invité surprise -Le magnifique Spencer- et avait repris ; "intrusive."
Notre Spencer avait alors acquiescé d'un hoche de tête, lâcha enfin la main de son interlocuteur. Ce dernier avait raison. Ils avaient tous deux un tas de choses à se dire et encore une fois, il avait raison sur le fait que le lieu n'était point approprié pour discuter de cela. Sa proposition était fort intéressante, et, levant les yeux vers l'étage où se trouverait le petit salon, un fin sourire étira ses lèvres. Il regarda l'homme devant lui, un regard complice et plein de malice. Un serveur déambulait parmi les personnes présentes à la fête et notre Blackmorgans attrapa une coupe de champagne à son passage, en buvant une gorgée avant de demander à une jeune femme de garder la coupe pour lui.
- Allons à ce petit salon, nous y serons plus à l'aise pour discuter, répondit-il, son éternel sourire aux lèvres, ouvrant finalement la marche vers l'escalier.
Montant les marches de façon naturelle, se tenant près de la rambarde de sécurité, Spencer regardait les personnalités discuter entre elles. Il s'amusait à regarder qui se cachait derrière chacune d'elle. Il voyait l'hypocrisie, l'envie de meurtre. Il voyait les désirs sexuels de certains, il voyait ceux des femmes à son égard ou à celui de Blake. C'est avec un sourire amusé qu'il gravit la dernière marche, se trouvant désormais à l'étage supérieur. Le petit salon était ouvert mais il n'y avait personne à l'intérieur. -ainsi pas besoin de faire son numéro de charme naturel pour faire partir les personnes présent dedans- Spencer entra dans le salon et lorsque Blake fit de même, il ferma la porte pour plus de calme.
Le salon était petit par rapport à l'immense pièce à vivre qui se trouvait dans son manoir, mais pour deux personnes, c'était spacieux. Il y avait deux fauteuil l'un en face de l'autre, séparés par une table basse. Plus loin, un divan, et un mini bar. Parfait, il n'avait pas besoin de terminer la coupe de champagne qu'il avait donné à la jeune femme. Il s'assit donc sur l'un des fauteuil après être aller chercher deux bières. Il ne savait pas vraiment ce que buvait Blake, ou plutôt Isaac, mais il imaginait que la bière lui conviendrait.
- Alors, discutons Isaac ~ dit-il avec un petit sourire malicieux.
Hors-sujet.
Dernière édition par Spencer J. Strushberry le Sam 15 Avr 2017 - 1:25, édité 4 fois
Blake Ethelwise (pervers des toilettes)
Messes basses : 373 Avatar : Jake Gyllenhaal
Situation : Compliqué, disons qu'il ne reste pas insensible face à ce balayeur parfois un peu trop boudeur. Métier/études : Pdg d'une entreprise publicitaire
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Ven 14 Avr 2017 - 22:18
Cette fête Mondaine...
Il était plus que ravi d’échanger une poignée de mains avec un homme comme celui-là. Incroyable, c’était ce qu’il était. Et il était certains pour Blake qu’il devait simplement mettre cet homme de son côté. Car un homme aussi perché comme allié lui correspondait bien. Mais Blake ne ressentit aucune once de compassion pour Spencer. Il comprenait malgré tout ce que c’était d’être rejeté, mit à l’écart, dans une famille. Mais chacun ses problèmes, chacun sa vie. Mais, il avait ironiquement de la peine pour les membres de sa famille qu’il avait brûlé. Spencer et la rancune faisait paire apparemment.
Blake avait volontairement joué sur la présence de la femme pour amuser Spencer. Et puis, Blake était assez bon observateur. Un opportuniste qui ne sait pas ouvrir les yeux sur une occasion n’en ai pas vraiment un après tout.
En le voyant acquiescé d’un hochement de tête, Blake ne fût que plus satisfait. Ça prouvait aussi très bien que les deux hommes étaient, en quelque sorte, sur la même longueur d’onde. Alors, il le regarda prendre ce verre pour boire une gorgée de la boisson qui se trouvait dans celui-ci. Son impudence le charmait. Et puis donner de la sorte son verre.. bordel, enfin quelqu’un qui osait faire des choses que d’autre ne se serait pas permit de faire. Sûrement car la confiance de Spencer était bien plus développé que la plupart des personnes présentes ici. Et il n’avait pas besoin de le lire dan son regard pour le deviner.
Il se mit donc à étirer son sourire, dévoilant alors ses dents tandis que Spencer ouvrait la marche. Il se mit donc à suivre ses pas puis à marcher à ses côtés. Et si Spencer regardait les personnes présentes dans la salle, Blake préférait regarder lui, devant lui, avançant alors à un rythme peut-être un peu plus rapide que Spencer. Avec Blake, il n’y avait pas de retour en arrière. Il préférait avancer, regarder devant lui. Il avait un passé difficile à porter mais ce n’était pas un problème car il n’y pensait pas. Il préférait oublier. Car il n’était plus Isaac mais Blake. Il n’était plus ce raté qui pleurait parfois car il savait que son frère ne l’aimera jamais réellement comme lui il l’aimait, il n’était plus ce raté qui se cachait par peur de se prendre un coup qui pourrait lui être fatale par son père ou même sa mère. Car il n’était plus ce raté qui vivait dans un bidonville, le visage parfois noir par la vie qu’il avait mené.
Il était Blake. Et il était fière de l’être. Spencer avait sûrement dû le remarquer. Alors quand il eut gravi les marches, il tourna la tête tête pour regarder Spencer passer la dernière, un sourire amusé aux lèvres. Puis, l’usurpateur continua simplement son chemin en compagnie du Blackmorgans, rentrant dans le petit salon qui par chance était complètement vide. Alors il resta dos à Spencer, écoutant l’homme fermer la porte suite à son entré. Le bruit du mécanisme vint le faire sourire. Un sourire qui comme toujours, était à la ferveur de la malice.
Alors, Blake s’installa par la suite dans un des fauteuils en regardant longuement Spencer, le détaillant, le déshabillant du regard. Il le dévorait. Quand Spencer lui apporta un verre de bière, il le prit simplement en ayant un léger rictus à l’entende de son véritable prénom. Bordel, qu’il pouvait haïr ce prénom. Mais un prénom, un souvenir, c’est pas le genre de choses dont on peut se débarrasser en y mettant le feu.
- Si j’étais encore Isaac, j’aurais été ravie de discuter.
Il bût alors d’une traite le verre de bière. Blake n’avait pas froid aux yeux. Et il n’avait surtout pas de temps à perdre pour discuter. Il se leva en venant poser le verre sur la table basse.
- Mais, Isaac n’existe plus vraiment.
Avait-il besoin d’en dire plus pour ce faire comprendre ? Non, il en était certains, Spencer, il en était certains, comprenait parfaitement où il voulait en venir. Alors il vint le tirer dans ses filets, il vint l’attirer, lui dévoilant lentement un peu plus la personne qu’il était. Quel importance si son manque de pudeur le rendait si facile d’accès ? Quel importance si son audace était plus le reflet d’un esprit plus pervers et malsain que n’importe quel autre ? Car à quoi bon être fière quand la personne en face de soi connaît déjà tout de la personne antipathique qu’il est ?
Car il était un cadeau, car il s’offrait complètement à Spencer durant cette soirée. Dans un lieu vide de vie, deux âmes cupides venaient de brûler de par l’interdit.
« - Si j’étais encore Isaac, j’aurais été ravie de discuter. »
Il avait raison dans un sens, il n’était plus Isaac, il avait pris l’habitude qu’on l’appelle « Blake », et il vivait comme tel depuis plusieurs années désormais. Il arqua cependant un sourcil en le voyant boire son verre d’une traite. Vous savez, quand on est certain de quelque chose mais que l’on veut faire croire le contraire. Bizarrement, le magnifique Spencer se doutait de ce qu’il allait se passer dans les seconde à venir mais ne le montrait guère. Il se contentait simplement d’observer, ou plutôt contempler l’homme devant lui, un fin sourire sur le coin des lèvres. Ses maigres doutes se confirmèrent lorsqu’il le regarda se lever en posant le verre sur la table basse.
« - Mais, Isaac n’existe plus vraiment. »
Son sourire s’élargit d’autant plus en le voyant s’approcher de lui. Un sourire… Malsain. Et pervers par la même occasion. C’était inévitable, comment dire non, alors qu’on lui proposait de braver l’interdit. Spencer se laissait attirer, il ne disait pas non à ses avances muettes. Comment dire non à cet homme si sexy qui, sans pudeur, se dévoilait complètement à lui ? Comme dire non alors que Blake s’offrait complètement à lui, lui donnant plus que son passé ? Notre Spencer ne refusa en rien cette silencieuse proposition, bien au contraire, lui aussi s’offrit à Blake durant cette soirée.
La pièce sombre et peu chaleureuse se remplit d’une chaleur incomparable, celle de deux corps liés pour un long instant. Le Blackmorgans se sentait miraculeusement bien. Cette soirée était bien meilleure qu’il ne l’aurait pensé. Après un dernier souffle, la flemme de plaisir s’éteignit et les deux corps s’éloignèrent l’un de l’autre. Il n’y eut qu’un dialogue « physique », mais cela suffisait amplement à Spencer qui s’était senti revivre durant cet instant. Les bonnes choses ont une fin comme on le dit si bien. Alors il se rhabilla aussi vite que la lumière, utilisant son pouvoir pour ne pas rester nu plus longtemps.
- On se verra une prochaine fois Blake…, sourit-il en déboutonnant les deux premiers boutons de sa chemine noire.
Pas qu’il ne voulait pas rester, loin de là, il aurait préféré, mais il devait rentrer dans son manoir, manger quelque chose et travailler. La paperasse des propriétaires… ça le fatiguait d’avance, puis, il devait ouvrir son cabinet tôt alors il n’avait pas vraiment le temps de rester à une soirée, d’autant plus avec de l’alcool à porter de main. Ce n’était qu’une question de temps avant que les deux hommes ne se revoient, et certainement dans d’autres circonstances. Les fêtes mondaines n’ont jamais vraiment plu à Spencer, il avait fait l’effort de s’y rendre pour rencontrer en personne « le fils » de sa patiente, madame Ethelwise. Et, même si c’était elle qui avait raison sur l’identité de Blake, il était payé pour la fermer et ne dirait rien.
Enfin, après être sorti seul du salon, ayant laissé son numéro privé à Blake en cas de nécessité, il s’en alla de la soirée, n’ayant même pas pensé à saluer la femme qui avait pris son verre lorsqu’il se rendait au petit salon avec le Dirarys. Peu importe, il avait passé une merveilleuse soirée, autant ne pas la gâcher avec cette chose barbante que de saluer des inconnus. Finalement, il rentra chez lui et s’activa dans ses projets de fin de soirée.