Margot Whalen
Je m'impose en tant que
Margot Whalen. Mon nom de famille laisse prétendre que je suis de classe
pauvre et je ne le nierai pas. Après tout, ce dernier me suit depuis
vingt-deux années. Sachez que je suis
en couple avec ezra kevethel, mais que cela ne m'empêche pas d'
exercer mon métier de serveuse dans un café. J'appartiens à la famille
whitestone.
"Un jour mon prince viendra, mais grand-mère le tuera..."
Tu n’en sais que peu sur toi, mais moi, je vais te présenter aux autres enchanteurs du mieux que je peux. Tu te demandes peut-être qui je suis et comment je suis capable de tout savoir de toi n’est-ce pas ? Saches que je te connais depuis bien avant ta naissance et que personne d’autre que moi ne sera capable de faire un meilleur portrait de toi.
Mais qui est vraiment Margot Whalen ? Je vais vous le dire, à vous chers enchanteurs, et ainsi comme moi, vous connaîtrez cette jeune femme à qui la vie n’a pas toujours fait de cadeaux. La première chose que j’ai remarqué chez elle, c’était son
calme. Même à la naissance, elle n’était pas un bébé bruyant comme la plupart pouvaient l’être. Elle a toujours vu le bon côté en chaque chose, en chaque événement, en chaque personne. Elle garde toujours le sourire quoi qu’il arrive. C’est donc une jeune femme
optimiste. Malgré ce côté optimiste, à toujours vouloir sourire, Margot cache ses peurs, ses maux, sa peine… Elle est très
secrète et souvent c’est ce qu’on lui reprochait. Personne ne pouvait lui venir en aide si elle ne criait pas son malheur. Mais elle était comme ça et personne ne pouvait la changer.
Timide et
peu sûre d’elle, elle préfère rester en coulisse plutôt que sur les devants de la scène, et pourtant, sa curiosité la pousse parfois dans des situations qui deviennent vite embarrassantes. En effet, étant légèrement
maladroite, elle fera souvent des petites gaffes qui pourraient même empirer si elle tentait de les rattraper. Margot préfère donc rester cachée.
Généreuse, elle donnera toujours ce qu’elle a, même si ce n’est qu’un verre d’eau et un croûton de pain, à ceux qui en ont besoin. Souvent, elle se prive de beaucoup de chose pour aider les autres. Depuis petite, cette jeune femme se trouve être très
têtue, mais également
susceptible, ce qui n’en fait pas toujours quelqu’un de facile à vivre, et pourtant, elle n’en reste pas moins
attachante.
Je n'ai plus qu'à me taire...
Tout commence bien avant la naissance de Margot. Cela se passait dans un lycée connu pour ses élèves excellents. Une jeune fille du nom d’Isabelle étudiait là-bas, et était très amoureuse du capitaine de l’équipe de natation, un fils de sénateur. Elle le regardait s’entraîner dans les bassins avec d’autres admiratrices bien qu’elle, était plus discrète. La seule chose qu’elle ignorait était que le jeune homme l’avait remarqué depuis longtemps. Vous vous demandez pourquoi je raconte cela ? Patience chers enchanteurs, ce n’est que le début d’une histoire tragique pour la petite Margot. Passons. Il y eut un jour, après son entraînement quotidien, le jeune homme se présenta à Isabelle, comme étant Arthur Collins, capitaine de l’équipe de natation. Seulement, la jeune fille savait déjà qui il était. Elle l’admirait depuis bien longtemps, sans savoir que cela était réciproque. Assez direct, le nageur avoua à la demoiselle qu’elle lui plaisait et qu’il aimerait la connaître un peu plus afin de peut-être sortir avec elle. Isabelle accepta et les jeunes gens se voyaient bien plus souvent. Après quelques mois, la nouvelle se rependit dans le lycée, Isabelle et Arthur sortaient ensemble. Elle s’attira la jalousie des admiratrices du jeune homme, et lui, les félicitations de ses amis. La demoiselle était venue vers moi, heureuse et le sourire plus étincelant que jamais. Elle me raconta tout dans les moindres détails, comment il était physiquement mais aussi comment il se comportait avec elle. Elle rêvait de me le présenter comme son petit-ami.
Jusque là, l’histoire est rose, et vous vous demandez certainement quel est le rapport avec Margot. N’est-ce pas ? Écoutez l’histoire jusqu’au bout, vous le saurez dans peu de temps…
Une petite fête s’organisait pour célébrer la victoire de l’équipe de natation au championnat national et Isabelle me suppliait d’y aller. Elle était la petite-amie du capitaine de l’équipe et d’après ses dires, il fallait « absolument » qu’elle y aille. Vous vous doutez bien qu’en tant que mère, je n’étais pas rassurer à l’idée de laisser mon enfant sortir pour une fête. Qui dit fête, dit drogue, sexe, alcool. J’ai dû réfléchir longuement, j’en ai également parlé à mon mari et j’en ai conclu qu’elle avait le droit de s’amuser. Je me souviens encore de ses mots lorsque j’ai accepté « Tu es la meilleure de maman, je t’aime. ». Elle m’embrassa la joue puis monta dans sa chambre en courant, certainement pour prévenir ses amis et Arthur qu’elle serait de la soirée. Mais vous savez, lorsqu’on est mère, on a de l’intuition et la mienne ne me trompait jamais. J’étais certaine qu’il se passerait quelque chose. Aujourd’hui encore, je me sens coupable de l’avoir laissé partir là-bas.
« Aujourd’hui – 1h53
Maman, j’ai un peu bu, je reste dormir chez Arthur. Ne t’inquiètes pas, la soirée était super !
Je t’aime, bonne nuit. »
La soirée oui, l’après soirée, beaucoup moins… Trois mois après je me rendis bien compte qu’Isabelle avait prit du poids. Elle me disait simplement qu’en ce moment, elle avait très faim et grignotait entre les repas mais aussi au lycée. Elle ne faisait jamais cela avant et je me suis inquiétée. Je n’avais pas le droit de le faire, je le savais, et pourtant j’ai violé l’intimité de ma fille en fouillant dans son journal intime. Comme toutes les gamines de dix-sept ans, elle en tenait un, alors j’ai lu les pages les plus récentes. Ses mots étaient choquants, son écriture tremblante, elle ne finissait parfois pas ses phrases et pourtant j’avais tout compris. L’instinct d’une mère ne trompe jamais. Isabelle était enceinte mais elle ne pouvait pas être mère, elle ne savait pas s’occuper d’enfant. Je l’ai soutenu jusqu’au bout, elle voulait garder ce bébé et je ne l’ai pas empêché d’aller jusqu’à l’accouchement. Seulement dans ma tête, tout était planifié. J’ai prit l’enfant, une adorable petite fille qu’Isabelle avait décidé d’appeler Margot. Je l’ai arraché des bras de sa mère pour la placer dans un foyer. Je ne pouvais tout simplement pas laisser ma fille avoir un bébé alors qu’elle avait ses études. J’aurais très pu m’en occuper comme de ma propre fille, mais j’en étais incapable, alors je l’ai retiré de notre famille, ne l’acceptant toujours pas.
Voilà le début de ton histoire Margot. Mais laisses-moi raconter la suite.
Tu as grandi dans un milieu pauvre, dans un foyer pour orphelins, près d’un bidonville où régnaient les caïds de la ville. Toi, avec ton visage d’ange et ton sourire rayonnant, on ne pouvait que t’aimer. Je me suis surprise moi aussi, à avoir beaucoup de regrets, mais je ne pouvais pas te récupérer alors que j’avais décidé de t’éloigner de ma famille. Alors je n’ai rien fait, j’ai continué à veiller sur toi dans l’ombre, sans jamais que tu saches qu’il s’agissait toujours de ton horrible grand-mère. Isabelle ne sait rien de toi, je ne lui ai jamais dit ce que je faisais en sortant de la maison. Tu sais ma petite, je sais beaucoup plus de choses sur toi que ceux qui vivent avec toi depuis le berceau. Ta couleur préféré par exemple, le bleu saphir. Je sais également que tu n’es pas faite pour les études, et tu l’as remarqué bien après. Au collège, et même avant à l’école, tu n’y allais que rarement, prétextant des maladies plus aberrantes les unes que les autres. Tu ne t’en doutes pas, mais les enseignants le savaient. Seulement, comment vouloir punir une enfant démunie, sans famille et avec ce sourire si angélique ? Tu étais aimée, choyée et je me disais que j’avais bien fait de te mettre en foyer. Les caïds aussi te trouvaient adorable, tu étais la petite sœur du quartier sans le savoir, tu avais peur de ces hommes et femmes qui traînaient en bas des vieux immeubles jusque tard dans la nuit. Parfois curieuse, tu les observais du haut de ta chambre. Ils savaient que tu les regardais.
A la fin du collège, tu n’as pas obtenu ton diplôme et tu as décidé de mettre un terme à tes études. Parfois tu sortait du foyer et tu allais voir un vieil homme assis sur un banc. Il donnait à manger aux pigeons qui l’entouraient et te racontait des histoires de son passé. Quelques fois, il te donnait une ou deux pièces et tu allais dans un café en ville pour manger une pâtisserie, la moins chère évidement. Le patron commençait à bien te connaître. Lorsqu’il te voyait entrer, le café s’illuminait d’un chaleureux sourire, tu allais voir les clients sans les connaître, riais avec eux et leur servais leur commande sans jamais demander à être payée, tu t’amusais à donner le sourire aux autres et un jour, il décida de te faire travailler réellement avec un salaire à chaque fin de mois. Jusqu’à ta majorité, tu économisas ce que tu gagnais, te privant parfois du t-shirt de tes rêves lorsque les pourboires n’étaient pas suffisants. Puis tu te décidas à louer un appartement, quelque chose de petit et peu cher. Tu continuais de travailler au café ou tu rencontras un jeune homme du nom d’Ezra. Il était ton collègue et tu découvris que c’était aussi ton voisin.
Ton sourire avait fait craquer plus d’un jeune homme mais c’est de lui dont tu tombas amoureuse. Tu étais heureuse oui. Le soir au café, quand il ouvrait pour le laisser jouer de la musique en temps que chanteur et guitariste. Tu restais souvent derrière le comptoir, les coudes posés sur ce dernier et les mains tenant ta tête. Un sourire aux lèvres, tu le regardais, admirative. Tu avais ce même sourire qu’avait Isabelle lorsqu’elle me parlait d’Arthur, ton père. Tu t’es toujours demandée qui ils étaient, pourquoi t’avaient-ils abandonné. Tu voulais savoir, tu ne voulais plus pleurer le soir en rentrant seule, te disant que tu n’avais pas ta place ici, dans ce monde. Pardonnes mon égoïsme ma petite-fille. Mais je ne voulais que le bonheur de ma fille, la laisser profiter de sa jeunesse...
L’histoire de Margot est loin d’être finie chers enchanteurs. Aidez-la à l’écrire.
C'est encore Key, j'espère que ce personnage vous plaira autant que les autres ! Il est vrai, qu'elle est très vite arrivée après Owen mais j'avais l'inspiration pour ce bout de chou
Je me connecterais aussi souvent qu'avec les autres, et j'aime toujours autant le fofo !
Code du règlement :
validé par Kaï.