Paige Featherstone ◄Borderline Crazy►

William C. Gardner a écrit:

Une autre frappadingue, génial
Paige a l'air aussi cool que complexe, j'ai hâte de savoir ce que tu nous gardes en réserve pour son histoire !

Frappadingue, de suite! x) Elle est adorable ma Paige d'abord! xD
Eh bien comme tu peux le voir j'ai terminée, donc la lecture de monsieur est avancé x)

Imprévisible, c'est surement la première chose qu'on pourrait dire de Paige. Elle ne joue pas selon les règles. En vérité, elle ne les connait même pas. Et elle n'en a aucune envie. Provocatrice et capricieuse, elle n'écoute que quand elle y trouve un intérêt, ce qui est plutôt rare si vous n'avez pas ses faveurs. Pourtant, aussi impulsive soit-elle, elle est bien trop influençable et imprudente pour ne pas se faire prendre de court. Elle manque clairement de discernement, un peu comme une enfant, mais d'aucuns diront que cela fait partie de son charme. Enfin, ce serait surement mieux acceptée si tout le monde ne la considérait pas comme folle. Paige dénote également un comportement erratique, d'après ses propres dires.

Toutefois, malgré tous ces points négatifs qui feraient qu'il serait facile de la détester, Paige est quelqu'un qui peut se montrer extrêmement attachante. Elle a quelque chose de pur, d'adorable, qui se dégage d'elle a chaque sourire. Sourire communicatif d'ailleurs, même dans les pires situations. Énergique, elle a tendance à avoir la bougeotte et ne supporte pas être enfermée dans une pièce si elle peut faire autrement. Plus intelligente et mature qu'elle ne veut bien le montrer, elle peut parfois faire face à des situations que d'autres trouveraient trop complexes sans ciller, avant de reprendre ses airs enfantins. Au fond, le plus désarmant avec Paige, est surement qu'elle voudrait qu'on la comprenne dans sa folie, tout comme elle comprend notre normalité.

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Pourquoi je parle de ça? C'est simple. Je ne suis pas folle, pas selon tout le monde. Ou peut-être que si, on est tous fous. On tente de contrôler le monde en se contrôlant sois même. On veut avoir raison, pas parler. Être compris, sans avoir envie de comprendre. Être vu, sans avoir envie de regarder. Être aimé, sans savoir que cela implique d'aimer à son tour. Tout ça pour dire que, on est tous fous. Vous, les personnes normales, vous êtes folles a mes yeux. Tout en vous m'est étrange et pas franchement joli. CS'en est dérangeant.

Je ne me souviens pas de grand chose dans mon enfance. Ma mère était une brune aux yeux noirs, mon père, avait des cheveux très noirs et des yeux d'un vert ensorcelant. Ils avaient l'air de s'aimer vraiment et je pense qu'ils m'aimaient aussi. Je me souviens que mon père me chantait des chansons pour m'endormir. On jouait tous ensemble je crois, mais ça n'a pas duré longtemps. J'ai commencé à entendre des mots que je ne comprenais pas. Folle, insensible, mauvaise, imprévisible, dangereuse. C'était des mots qui revenaient de plus en plus dans les bouches quand j'étais dans les parages. Des mots qui ne voulaient rien dire pour moi, même quand on me les expliquait. Ces personnes ne me parlaient pas face a face, c'était toujours quand on pensait que je n'écoutais pas. Trop petite pour comprendre l'hypocrisie des gens, mais pas assez pour ne pas comprendre la méchanceté.

Un jour, vers mes 5 ans, ne me demandez pas d'être plus précise, un homme est venu me voir pour me parler. Il disait que j'avais été méchante, que mes parents ne pouvaient plus s'occuper de moi et je le regardais sans comprendre. Je savais bien au fond de moi, que je ne verrais plus mes parents, mais je n'étais pas triste, même si je savais que j'aurais dû. Ma mère sanglotait et me prit dans les bras et la petite fille que j'étais fit un bisous "magique" à sa maman pour qu'elle ne pleure plus.

Suivre l'homme n'était sans doute pas une bonne idée. Il me fit monter dans une voiture plutôt grande et je me retrouvais à l'asile. C'était comme un autre monde, plus froid et en même temps plus réel. Certaines personnes là-bas étaient des monstres d'après les autres. Moi, je n'en avais pas vraiment quelque chose a faire, j'étais à mille lieux des disputes idiotes de personnes qui n'avaient plus rien a offrir au monde. À contrario, je demandais de pouvoir suivre des cours, apprendre des choses, réfléchir. Je voyais l'homme une fois toutes les semaines, qui me posait des questions et notait mes réponses sur un calepin.

Au fil des années passées là-bas, j'ai grandi. Je me suis aperçue que les patients que je pensais éléments du décors, avaient eu aussi des choses a dire, une façon de penser qui était loin d'idiote. La plupart d'entre eux en tout cas. Tous ces gens lui semblaient plutôt censés, logiques, voir intelligents. Je me rendais soudainement compte que le monde avait un gros problème, les humains. Après des mois à lire des livres sur la psychologie, je commençais à penser que les gens enfermaient toute personne différente d'eux pour ne pas avoir à réfléchir. Pour ne pas admettre qu'ils étaient en tort. Stupide.

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Voici ce que j'ai réussi à corriger ! Des bisouuus !

@Laureen Abberton Merci de ton aide, ma quiche <3

Bienvenue une troisième fois ! J'espère réellement que tu n'abandonneras pas cette pauvre Paige à nouveau.

Concernant son profil, j'ai une question à propos de ses pouvoirs, je cite : « Poupée vaudou, si elle se blesse ou qu'on la blesse, elle peut renvoyé la blessure vers sa cible. » ; si elle se blesse, vers qui renvoie-t-elle les maux ? Et ce n'est pas vers sa cible qu'elle peut les renvoyer puisqu'il s'agirait d'elle, plutôt vers son assaillant.

« Tous ces gens lui semblaient plutôt censés, logiques, voir intelligents. » me semblaient* ?

J'aime beaucoup la chute, lorsqu'elle explique en quelques secondes son évasion, comme si ce n'était rien !