Situation : Mariée à Owen. Métier/études : Secrétaire d'administration scolaire ou universitaire.
Réputation : 3914
Pouvoirs : Non-définis (malgré son âge).
Sam 9 Jan 2016 - 23:57
Scarlett Rosenwald
Je m'impose en tant que Scarlett Rosenwald. Mon nom de famille laisse prétendre que je suis de classe moyenne et je ne le nierai pas. Après tout, ce dernier me suit depuis vingt - deux années. Sachez que je suis mariée à Alejandro Rosenwald, mais que cela ne m'empêche pas d'exercer mon métier de secrétaire d'administration scolaire ou universitaire. J'appartiens aux Dirarys.
tendresse
Scarlett était la candeur incarnée, un corps dénué de la moindre once de cruauté. Elle était connue pour être la personnification de la douceur. Digne héritière de la génitrice déchue, on la confondait d’ailleurs souvent à cette femme que l'on regrette, chose qui était loin de plaire à la jeune femme. La belle eût une enfance chaotique, perdant sa mère alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Elle possédait un étrange effet euphorisant sur les gens autour d'elle, apaisant leur maux et leur tristesse. Quand l'enfant était présente, on se sentait bien, en paix ; on le lui répétait souvent. On expliquait cette euphorie par son sourire enfantin et ses répliques adorables. La violence était une chose proscrite dans le vocabulaire de la jeune femme, un concept inimaginable pour cette dernière.
Les années passèrent ; l'adolescence ainsi que le premier amour la frappèrent de plein fouet. Malheureusement, les aléas de la vie firent que les deux jeunes gens vinrent à ne plus se côtoyer, l'un déménageant, l'une surprotégée par son beau - père. En effet, Scarlett fut éduquée par ce dernier - il avait obtenu sa garde suite à la mort de sa mère biologique. Ils s'entendaient vaguement et la jeune fille soupçonnait l'homme de se forcer à l'élever pour obtenir les allocations familiales. Le décès de son épouse les chagrinaient tous les deux, tant et si bien qu'ils finissent par déménager d'un commun accord de la demeure parentale. Ils obtinrent un foyer moins chaleureux que le précédent à Elyas - évidemment, il manquait une présence des plus importantes parmi eux. Marquée par ce détail, l'adolescente semblait vulnérable et était prise d'une grande générosité envers les autres - ceux - ci en profitèrent et la manipulèrent. De ce fait, en grandissant, Scarlett se forgea une carapace, protégeant son cœur contre toute atteinte malsaine. Elle se plongea dans les études pour oublier ses tracas et débuta, confiante, dans son futur métier : secrétaire d'administration scolaire. Dévouée et professionnelle, voilà ce qu'elle était.
Elle était tout autant complaisante envers l'homme qu'elle convoitait. Elle s'était éprise d'une paire de prunelles brunes. Néanmoins, sa relation loin d'être idyllique, l'emporta vers les ténèbres les plus obscures, sa personnalité changeant du tout au tout. Sa gentillesse d'antan avait laissé place à un égoïsme inouï. Elle eût soif de vengeance envers autrui.
détresse
J'inspectais mon reflet dans le miroir. Une mèche rebelle s'était détachée de mon chignon et frôlait ma tempe. Je décidai de la laisser choir avant de lisser de mes mains ma longue robe immaculée. Plongée dans mes songes, la voix de ma maquilleuse d'une journée qui tentait de me rassurer ne demeura qu'un murmure à mon oreille. Certaines bribes me parvinrent dans un écho.
« Cessez de vous inquiéter, votre beauté l'épatera tant et si bien qu'il n'aura d'yeux que pour vous. »
Je me mis à penser à ma défunte génitrice tout en observant la robe que je portais. Je l'avais héritée d'elle et en prenais le plus grand soin. Je me demandai si elle aurait été fière en m'apercevant dans la tenue ayant symbolisé l'amour de mes parents. Je soupirai tristement, émettant le souhait de la revoir à nouveau. J'aurais tellement aimé que ce soit elle qui s'occupe de moi aujourd'hui. Elle m'aurait, pour la énième fois, raconté sa rencontre avec mon beau - père et nous nous serions mises à rire de bon cœur. Je jetais un dernier et bref regard au miroir pour me rappeler ma mère. En effet, je bénéficiais des mêmes traits caractéristiques qu'elle ainsi qu'une paire d'iris semblable aux siens. J'étais son portrait craché, me disait - on régulièrement. Ces personnes ignoraient le fait que j'aurais préféré être à sa place la nuit où la mort l'eût emportée.
« Mademoiselle ? »
On me rappelait à l'ordre. Je cessai de rêvasser et avalai avec difficulté ma salive. Mes lèvres s'étirèrent en un faux sourire tandis que je descendis de l'estrade tout en faisant attention à ne pas froisser ma longue traînée.
- - -
Guidée par le doux rythme de la musique, j'avançai pas à pas, bras dessus - dessous avec mon beau - père. Mon regard était logé dans celui de mon fiancé ; je le devinais anxieux, alors je lui adressai un rictus enjôleur pour le détendre à distance. Je me concentrai ensuite dans ma démarche afin qu'elle soit fluide et gracieuse. Les invités ne me lâchaient pas du regard, je semblais être le centre de l'attention ce qui me déstabilisait légèrement.
- - -
« Je l'ai vu te regarder, et moi qui suis un homme, je connais ses intentions !
- Attends, on parle bien du même garçon ? Nous ne sommes qu'amis, il me semblait que tu l'avais accepté. Ce n'est pas parce que ses manières de s'exprimer et de se mouvoir sont différentes des nôtres qu'il a, directement, une idée derrière la tête.
- Il te dévorait du regard ! Tu fais exprès de ne pas le voir, n'est - ce pas ? Si cela se trouve, il te plaît ! Ou même, vous vous êtes sûrement déjà vus sans moi... »
Il continua à émettre diverses hypothèses jusqu'à ce qu'il comprit que je ne l'écoutais déjà plus. C'était comme ça depuis des années avec lui : sa jalousie le poussait à la paranoïa, tant et si bien que ses colères demeuraient fréquentes. Un seul regard masculin suffisait à ce qu'il serre les poings, ses phalanges devenant blanches sous la pression. Je pouvais me confondre en explications ou même en excuses, rien ne le rassurait. Alors, je finissais toujours par m'éloigner de mon homologue, blessée par ce manque inouï de confiance envers ma personne. Notre proximité diminuait chroniquement. Les aléas de la vie furent fatals pour nous et notre relation dégringola.
Je mis du temps à me reconstruire mentalement. En effet, ma plaie était si profonde qu'il en profitait quelques fois pendant ses périodes noires. Nos altercations violentes devinrent révélatrices : nos deux caractères n'étaient pas faits pour être ensemble, simplement l'attirance qui coexistait entre nous finissait toujours par nous réconcilier. Nous étions comme deux félins assoiffés par le pouvoir ; nous aimions dominer et nous ne satisfaisions ce côté de nous lors de nos fiévreux ébats seulement. Néanmoins, le naturel revenait au galop dès nos affaires terminées et il redevenait l'homme égoïste et craint par autrui que j'avais connu plus jeune. Assurément, j'avais accepté de m'unir à lui parce que je croyais qu'il avait changé depuis notre adolescence. La déception fut rude lorsque je compris que les ténèbres l'avaient envahi et que son cœur demeurait noirci par ces dernières.
Petit à petit, ma rancœur m'entraîna également vers l'Ombre. Je commençai d'abord à avoir des envies de vengeance sur des fatalités. Par la suite, le fait que mon beau - père me laissa doucement tomber suscita en moi une envie irrépressible de meurtre. Comment pouvait - il affirmer qu'il avait aimé ma mère, alors qu'il rejetait sa progéniture ? Évidemment, il n'était pas mon père biologique, mais il eut ma responsabilité dès le dernier soupir de ma mère. Cette idée me révoltait.
Ce fut quelques temps plus tard que mon mari fit apparaître chez moi les derniers signes caractéristiques de la pénombre. Il m'avait fait basculé de l'autre côté, en outre. Mon caractère se déforma ; ma bonté disparut et laissa place à un égoïsme sans nom. Je devins fortement lunatique, si ce n'est bipolaire. J'imposai mon avis ainsi que ma personne à autrui que cela plaise ou non. L'obtention de mes pouvoirs m'avait fait abandonner mon ancienne personnalité sans que je puisse y faire quelque chose. Et enfin, mes pupilles se tintèrent d'un noir intense.
- Comme vous pouvez le voir, je suis venue en duo avec mon mari Rosenwald !
- Je suis arrivée en ces lieux de mon propre chef. Le forum est propre et clair, je l'aime assez.
Dernière édition par Scarlett Rosenwald le Sam 16 Jan 2016 - 18:08, édité 1 fois
Invité (Invité)
Dim 10 Jan 2016 - 0:48
Bonjour ! Bienvenue à toi et à ton copain ! J'aime beaucoup vos fiches ! J'espère que vous allez être validés tous les deux !
Invité (Invité)
Dim 10 Jan 2016 - 0:57
Très belle fiche ! Un peu normal, en fait, puisque nous l'avons faite à deux (a).
Invité (Invité)
Sam 16 Jan 2016 - 17:35
Bonjour ! Après avoir discuté avec Kaïmilia, on trouve ta fiche très complète, mais il manque cependant quelque chose : Il faudrait rajouter quelque part dans ta fiche ( histoire ou mental du personnage ) de quel clan il appartient, et tout sera ok !
Kaïmilia Winter (staff)
Messes basses : 783 Avatar : Kimmy Schram.
Crédit(s) : Junkiie (avatar), base de Joy (téléphone), linus (mise en page rp et liens).
Situation : Le lit d'une célibataire est le plus confortable. Métier/études : Psychologue depuis cinq ans.