Warren Underwood
Je m'impose en tant que
Warren Underwood. Mon nom de famille laisse prétendre que je suis de classe
aisée et je ne le nierai pas. Après tout, ce dernier me suit depuis
trente-et-une années. Sachez que je suis
marié bien que je me considère seul, mais que cela ne m'empêche pas de
diriger mon casino. J'appartiens à la famille
Blackmorgans.
« Ai-je vraiment besoin de jambes alors que je ne suis jamais celui qui fuit ? »
Il était prisonnier. Prisonnier de son fauteuil, de son handicap, de la société qui le prenait pour un enfant. Il était le bagnard qui vivait avec un boulet au pied. Mais, aussi étonnant que ça puisse paraître, il avait appris à utiliser sa prison comme arme. Il avait appris à ne pas reculer sous prétexte qu’on lui riait au nez en proclamant qu’il n’était pas capable d’aller plus loin. Sa haine envers le monde entier s’est alors amplifié. Il n’a plus jamais pensé à quelqu’un d’autre que lui, car personne ne pouvait comprendre.
Hargneux et
égoïste voilà les adjectifs qu’utilisent ceux qui le connaissent.
Ambitieux ainsi que
persévérant, il a toujours atteint et il atteindra toujours ses objectifs. Il sait ce qu’il vaut, il ne recule pas quand il sait qu’il peut le faire. Et, il peut faire beaucoup de choses, car il en a la volonté.
Intelligent et
ingénu, il prévoit toujours les choses à l’avance. Car pour être un gagnant, il faut prévoir et préparer sa victoire. Oui, ça prouve bien qu’il est
calculateur, qu’il a besoin d’envisager et de contrôler pour être certains que tout ce passera bien.
Mais bien qu’il a tendance à gagner, à surpasser beaucoup de personnes il ne peut s’empêcher d’être
jaloux et
envieux de tous. Car oui, il gagne, il vainc et pourtant les mots des autres avaient sans doute un peu atteint son âme. Alors, au fond de lui, il avait l’impression d'être le gagnant des perdants. Car il ne pourra jamais marcher, il n’y arrivera plus jamais, il ne pourra jamais courir, sauter. Des choses stupides qui maintenant lui semblaient parfois essentiels. La plupart du temps
impassible, la pitié des autres dévoiles son côté
impétueux. Il émane une telle colère, une telle rage qu’il en devient
antipathique. Il est complètement
intolérant. Il n’a pas la patience avec les autres, il ne supporte pas les gens, à quelques exceptions près bien sûr. Simplement, pour lui, il est seul. Après tout, il était le seul assit dans son fauteuil. Et personne, bien que beaucoup disaient compatir, ne peut comprendre. Oui, la plupart du temps il est
calme ainsi qu’
objectif. Il fait passer sa réussite, son image avant tout. Lui même s'était mis à penser sans s’en rendre compte qu’il devait prouver au monde qu’il pouvait vivre des choses incroyables sans utiliser ses jambes, au lieu de vivre pour lui, faire ce qu'il avait envie de faire. Trop occupé à prouver aux autres pour prouver à soi-même. Mais il n’en était pas moins heureux, au contraire, c’était ce qui lui convenait au final : Avoir du pouvoir, contrôler des personnes qui pensaient le contrôler lui.
Un handicapé est dit
faible, et c’est vrai que si on essayait de s’en prendre à lui, il finirait sans doute dans une situation délicate. Mais, méfiance, Warren aura sa revanche ! C’est un
rancunier qui sait être
imprévisible. Tapis dans l’ombre, vous ne le verrez pas approchez jusqu’à que vous compreniez que vous êtes en train de bouillir à cause de sa hargne. Quelle idée aussi de s’en prendre à quelqu’un de
démesuré, qui n’hésite pas à tuer ? Il est
fort par ses stratagèmes élaborés, sa ruse et surtout sa cruauté qui fait de lui quelqu’un
sans compassion.
Fier, il est plus adepte de complimenter de manière indirect, de fuir les situations qui l’obligent à dévoiler un côté plus
sympathique de sa personnalité. Car comme dit avant, c’est son image d’homme
invincible au cœur de pierre avant celle d’un humain qui joue beaucoup avec l’ironie et qui peut se montrer
bon. Et puis parfois on remarque qu’il s’agit de quelqu’un de
romantique,
dévoué ainsi que
passionnel quand il joue du piano. Voilà l’une des seules choses qu’il aime, laisser ses doigts glisser sur les touches.
Je vois cette femme, dans cette maison sombre dans un état digne d’un bidonville. Elle me sourit et me dit quelque chose que je ne comprends pas, alors elle rit et me fait signe d’approcher. Et sans comprendre, je m’approche, me levant de mon fauteuil avant de redevenir un enfant. Une fois proche d’elle, je vois son visage s’approcher du mien alors que la main capture mon poignet au point d’en laisser des marques. Son sourire attendri devient alors perfide et ses mains commencent à glisser sur mon corps qu’elle dénude. Mon cœur s’accélère, mais pourtant je n’ai pas peur. Je voudrais lui dire stop, mais je n’ai pas la force de la repousser. Et c’est bien avant qu’elle ne pose ses lèvres sur les miennes que je me réveille de ce cauchemar qui me hante depuis bien trop longtemps maintenant. Ce cauchemar dont je sors en sursaut avec des sueurs froides. Alors, pour me calmer ainsi que me réveiller, je me rendais dans la salle de bain pour me laver avant de finalement me rendre dans le salon, m’installant devant ma grande baie vitrée pour observer tout ce que j’ai, et que je veux obtenir. Pourtant, aujourd’hui je me demande simplement ce que serait devenu ma vie si je n’avais jamais été dans ce fauteuil, si j’avais pu utiliser mes jambes.
Tout d’abord, si elle ne m’avait pas pris mes jambes, j’aurais pu partir le jour où elle est morte. Si elle n’avait pas brisé dans un dernier rire ce qui me permettait d’être libre, je n’aurais pas manqué de mourir de faim et de soif. Je me souviens avoir rampé jusqu’au frigo remplit uniquement de bière. Satané sorcière que je t’appelais à cette époque là., tu n’avais donc pas de goût. Mais, je ne peux pas réellement t’en vouloir non ? Bien sûr que non, c’est vrai que c’était toi la matir dans toute cette histoire. C’était toi qui avait souffert du départ de ton pauvre mari. C’est vrai que ce n’est pas du tout toi, tes passions étranges et tes vases de colère qui avaient fait fuir cet homme qui n’avait pas réussi à me sauver de tes griffes. Oui, si je n’avais pas eu les jambes comparables à de la guimauve, j’aurais pu avoir de l’aide plus rapidement, bien que je n’en aurais sans doute jamais demandé. Je me souviens des regard des policiers d’ailleurs, je sentais qu’il ne voulait rien me demander, me pensant victime simplement car j’avais perdu l’usage de mes jambes dans la bataille. Mais, si tu avais été vivante à ce moment-là, tu ne te serais pas gêné pour me jeter dans une cellule avec une sourire qu’on n’arrive pas à identifier.
Si je n’avais jamais été dans ce foutu fauteuil, la famille Underwood ne m’aurait jamais adopté. C’est vrai, si il m’avait adopté, ce n’était pas car j’étais un pauvre enfant sans famille, c’était parce que j’étais dans un fauteuil et que c’était bien connu, les garçons de 16 ans, mignon, et en fauteuil, ça donne une image de bons samaritains à ceux qui l’adopte. Voilà pourquoi je suis devenu Warren Underwood. Si mes parents ne m’avaient pas été utile, il est clair que je les aurais sans doute tués par rancune. Mais bon, ils avaient été plus utiles que je n’aurais pensé. Enfin, jusqu’à qu’ils me forcent à épouser cette femme que je n’aimais guère. À croire qu’ils en avaient eu marre de s’occuper d’un handicapé et qu’ils ne pensaient qu’à une chose, le larguer à quelqu’un d’autre. D’ailleurs, si je n’avais pas été en fauteuil, je n'aurais sans doute jamais été marié avec cette femme stupide nommé Venus Abyss. Famille puissante, mais fille ridiculement maigre d’esprit. Loin d’être digne de faire partie de cette famille. Fallait dire qu’il n’aimait pas plus la mère : Héra Abyss.
Mais l’avantage de ce fauteuil, c’est que c’est grâce à lui que j’étais devenu aussi puissant. Car j’avais été adopté par des riches en quêtes de respect, car j’avais été marié à une famille d’autant plus puissante que la mienne. Que j’avais récupéré à l’étrange mort de mon frère son casino. J’étais riche, et au centre de beaucoup de monde sans que personne ne le remarque. Qui irait se dire que l’homme qui tenait les cartes en main était rien de plus qu’un homme paralysé aux jambes à jamais ?
Hey hey ! Ici enilix avec un autre personnage. Celui ci me tenait à coeur, déjà car l'idée de faire un personnage en fauteuil roulant me trotte depuis un moment et puis car j'avais pas vraiment de vrai Blackmorgans, bien méchant donc, il m'en fallait un ! Et quoi de mieux que celui qu'on pense faible ?
J'espère que vous l'aimerez autant que les autres malgré qu'il ne vous aime pas /pan/
Code du règlement :
validé par Kaï.