Jaeden S. Wate
Je m'impose en tant que
Jaeden Steven Wate. Mon nom de famille laisse prétendre que je suis de classe
aisée et je ne le nierai pas. Après tout, ce dernier me suit depuis
vingt-deux années. Sachez que je suis
célibataire, mais que cela ne m'empêche pas de
mener un projet ainsi qu'être gardien de nuit au zoo. J'appartiens à la famille
Dirarys.
« Your heart is an empty room. Or is it just not tidy enough ? »
Je les connais, je saurais les expliquer et ainsi, je serais capable de les retranscrire.
Je suis un
pervers narcissique.
Chapitre 1 : Admiration
Je suis un
menteur, ça t’étonne ? Et dire que tu pensais que je ne pourrais jamais te surprendre. Mais je sais que si tu penses que tu m'impressionnes, tu finiras par croire je ne suis pas un
égocentrique. Pourtant, je le suis. Comment je le sais ? Je le sais. C’est tout. En fait, une part de moi l’a toujours sût. Quand je parle avec toi, tu aimes sans doute que je m'intéresse à toi. Quand je te vois, je suis toujours agréablement surpris. Mais, est-ce qu’il t’est déjà arrivé que lorsque je te croise dans la rue de te dire que ce n’est pas grâce au destin ? Pas trop
incertain, pas trop
sûr de moi. Pas trop
aimant, pas trop
indifférent. Je joue sur tous les tableaux. Est-ce que tu m’aimes de trop ? Je suis un acteur de la vie qui ment sur tout pour jouer de toi. Oui, à chaque fois que je dis que je ne peux pas croire que tu y arrives, en vérité, à l’intérieur de moi, il n’y a que du
vide. Tu me trouve
cruel, mais si je te masque ses mots c’est sûrement car je ne le suis pas ? Encore une fois, tu te fais avoir. Je suis un
manipulateur, certes, mais le monde autours de moi est si facilement manipulable. Il suffit que je mêle un peu de vrai à mes mensonges pour que vous tombiez à mes pieds. N’est-ce pas fascinant ? En vérité, je m’en fiche. Rien ne me touche. Non, je n’admire personne, mais parfois je vous envie. Vous qui avez tout ce que je n’ai pas, vous comprendrez que je sois
intolérant.
Chapitre 2 : Désir
Je crois qu’il m’arrive parfois d’avoir des envies. Oui, quand mon cœur me fait mal. Quand mes yeux me brûlent. Quand tout bouillonnent en moi. Je dois être quelqu’un d’
envieux de ne pas être comme toi. Comme tout le monde. Mais si personne ne sait, pourquoi je devrais le dire à haute voix ? Il faut croire que j’aime garder mes secrets pour moi.
Mystérieux ? Je le suis sans doute. Mais je sais que c’est un défaut qui saura vous séduire. L’humain est comme ça, il trouve
séduisant ce qu’il ne connaît pas. Je t’aime. C’est ce que tout le monde veut entendre, n’est-ce pas ? Alors je te le susurre doucement en venant te couvrir d’affection. Mais suis-je réellement
affectif ou suis-je rien de plus qu’un bourreau des cœurs ? Me trouves tu réellement
possessif ou alors crois tu que je suis encore en train de me moquer de toi ? Tu as toujours pensé que j'étais un
blagueur, penses-tu à une blague ou bien es-tu en train de fondre en larme car tu comprends que je jouais aussi cette partie de moi ? Tu es triste n’est-ce pas ? Ça tombe bien, le prochain chapitre sera alors fait pour toi. Oui, je cherche sans doute à te provoquer un peu. Peut-être car tu as toujours dit que j’étais un
provocateur. Moi je dirais plus que je suis quelqu’un de
téméraire, mais peut-être que je suis celui qui ne comprend pas.
Chapitre 3 : Tristesse
C’est un texte
malsain. Mais la question c’est, est-ce que je le suis encore plus ? Je suis loin de pouvoir répondre à cette question. Qui est réellement capable de se juger après tout ? J’ai beau être
observateur et assez
logique, je suis bien la personne que je comprend le moins. Est-ce que ça devrait me rendre triste ? Sûrement. Mais je ne pleure pas. Et toi, est-ce que tu as de l’empathie pour l’
insensible que je suis ? A chaque fois que je disais être malheureux, tu me prenais dans tes bras, mais maintenant que tu sais que je suis un
calculateur qui n’arrive même pas à rire de toi, sauras-tu me murmurer tout bas de croire en moi ? Non, tu ne peux pas me le dire car si je suis capable de faire ça, c’est que je ne me reproche rien. Oui, a chaque fois que je doutais, c’était pour que tu t’attaches à moi. Parce que en vérité, je pense avoir confiance en ce que je suis : Je ne suis pas n’importe qui, mais tu as le droit de penser que je fais n’importe quoi. Bien sûr que j’ai conscience d’être
contradictoire. Peut-être que je n’ai donc pas de personnalité, pas de but, pas d'objectif. Mais que suis-je donc ? Un monstre ? C’est trop simple. Alors que je suis trop
compliqué. Assez compliqué pour me retrouvez à ne pas comprendre si j’ai envie de mourir ou de sourire.
Chapitre 4 : Joie
Tu as toujours dit que j’étais quelqu’un de
communicatif et
extraverti. Mais je n’ai jamais compris comment je pouvais l’être alors que je ne faisais que vous vendre du rêve. L’homme serait-il amoureux de la défaite sans le savoir ? Être
souriant, c’était quelque chose que j’avais choisi pour que tu veuilles me parler un peu plus à chaque fois dans une conversation dont je pense être
fière d’en avoir contrôlé jusqu’à tes rires qui pourtant sont difficilement prévisible.
Patient et
persévérant, j’ai fini par t’avoir, tu es comme tous les autres objets de mes réussites. Je suis plus
adroit que
stratège, c’est certains mais mon côté
ambitieux et mon perfectionnisme me pousse à bien plus que ça. Je suis
machiavélique. Un homme qui est au fond
dominateur, ne recherche que la supériorité partout où il va. Est-ce que tu le crois ça ? Qu’à chaque fois que tu as dit que j’étais
expressif, tout ce que je pensais au plus profond de moi c’est que je te mène en bateau juste pour le plaisir d’être meilleur que toi. Est-ce que ça te blesse ? Est-ce que tu as ce sentiment amer de savoir ce que je pense être ? Tu es énervé ? Alors, on peut passer au dernier chapitre.
Chapitre 5 : Haine
On y arrive. Le seul sentiment que je pense pouvoir comprendre. Colère, amertume, rancune, antipathie, dégoût, la liste est longue. Si tu veux savoir, haine, j’ai parfois l’impression que ce mot a été écrit pour moi. Je ne pourrais pas te dire pourquoi, mais à chaque fois que je dois y penser, que je dois en parler, j’ai quelque chose qui se passe en moi. C’est parce que ce mot lui-même m’agace, n’est-ce pas ? Je dois sans doute être
cinglé pour penser ça. Mais de toute manière, à partir du jour où j’ai compris ce que j’étais, je pense que j’ai abandonné toute chance d’être quelqu’un de saint d’esprit. Je ne contrôle pas. Mais je n’ai pas peur. Je n’ai pas de limite, je ne la ressent pas. Alors, je suis
excessif et
violent. A un point que tu ne peux pas imaginer. Tu trouves ça
intimidant ? C’est peut-être car mon manque total de sentiment fait de moi quelqu’un de plus fort que toi.
Tu n’as pas à me pardonner. mais peux-tu simplement faire semblant pour moi que je suis quelqu’un de lambda ? Car sinon, c’est moi qui ne serait sans doute pas en mesure de te pardonner.
Je ne suis pas comme eux.
« Le temps est notre distance »
Des mots adressés à Ethan Wate et Lena Duchannes.
Bonjour. C’est ainsi que je commencerai, c’est un début plutôt irréfléchis pour quelqu’un qui réfléchit à tout. Mais vous non plus vous n’avez pas réfléchis en me mettant au monde. Alors mes mots ne seront que aléatoire afin de vous faire honneur à ma façon. C’est peut-être plus une chance qu’un réel manque d’attention. Peut-être car j’ai le sourire le plus hypocrite, les mots les plus carnassiers, les silences les plus calculés. Peut-être car je suis tout sauf le fils que vous vouliez. Je ne pense pas être quelqu’un de bien, mais pensez vous l’être aussi ? Vous allez sûrement culpabiliser, sûrement car sans vraiment m’en rendre compte, c’est ce que je veux de vous. Ethan, est-ce que tu liras mes mots à haute voix pour Lena ? Mais aura-t-elle le courage de les écouter ? J’espère pour elle, car elle a aussi besoin de savoir. Je sais que vous avez besoin de comprendre. Et moi, peut-être que j’avais juste besoin de vous écrire. Qui sait. Je ne suis pas celui qui a prit cette décision, encore une fois. On ne sait pas beaucoup vu. Enfin, moi ça fait longtemps en tout cas car dans quelques jours j’aurais 20 ans. Oui, je viens de disparaître et je vous dit dans une lettre que j’ai grandis, j’ai vécu sans vous, mais vous, vous n’avez pas encore vécu sans moi. Ne soyez pas triste car quoiqu’il arrive je ne ressens rien. Même si j’avais le souvenirs d’un visage, je ne serais pas triste d’en avoir été séparé. Je ne sais pas ce que c’est qu’être triste. Tout comme je ne sais pas ce que ça fait d’être à votre place, là, en train de lire les mots dans une époque où je suis sûrement dit mort.
Vous n’êtes pas mes parents, mais vous êtes les objets de ma conception. Mais est-ce que je peux vraiment appeler l’homme qui m’a élevé papa ? Et cette femme qui m’a éduqué, pensez vous qu’il est normal que je l’appelle maman alors qu’elle n’est pas toi Lena ? Ce sont des questions qui ne me gênent pas. Mais il m’arrive pourtant de me les poser sans pouvoir y trouver une réponse. Parfois, ça me rend dingue, d’un coup, je deviens incontrôlable. Et ma solution alors, c’est écrire. C’est d’ailleurs pour ça que je vous écrit. J’ai besoin d’écrire pour des yeux et pas pour du papier. J’ai besoin d’écrire pour être compris, car moi il y a trop de choses que je ne comprend pas. Pourquoi. Comment. Qui. Quoi. Où. Quand. Ce ne sont pas des questions car il n’y a finalement aucun sens pour moi à les poser. Vous comprenez ?
Je n’ai pas de sens. Ou alors je suis le seul à ne pas l’avoir compris.
A l’époque où je vis, tout est différent, pourtant je suis sûr que les hommes quoi qu’il adviennent resteront les même. Mais moi, c’est les époques que j’ai traversé trop vite qui m’ont changé. Ethan, Lena, pouvez vous me les ramener ? Vous savez, tout ce qui faisait de moi quelqu’un qui pouvait comprendre la haine et la tristesse. Rendez moi la joie. Laissez moi désirer quelqu’un. Peut-être qu’en vérité j’ai toujours été comme ça, que enfant déjà je n’aimais et détestait rien. Pourtant, j’ai envie de croire que c’est le temps, voleur, qui pour se venger des années que je n’ai pas prit, m’a dérobé ce qui pourtant fait de moi quelqu’un.
Qu’importe. Ce ne sont que des mots sans sentiments. Parce que je cherche à plaire avant de me comprendre. Je dis n’importe quoi car je veux être n’importe qui. Et ce n’importe qui aime les sentiments. Il aime sourire pour cacher tout ce qu’il n’aime pas. Il n’aime pas pleurer, mais il a besoin qu’on le réconforte. Il n’aime pas s’énerver pourtant parfois il a besoin d’exploser. Il n’aime pas aimer sauf qu’il a besoin d’amour.
Est-ce que vous seriez heureux de savoir qu'à l’époque où je suis, vous êtes des légendes ? Vous êtes l’image du couple qui a vaincu les familles. Vous êtes d’après certains une réussite. Et pour d’autre, vous n’êtes que les préquels d’une guerre sans fin. Mais quel importance ? Vous serez mort avant de le découvrir. Je ne veux pas être méchant, ni gentil, mais la vérité est là : Trop de temps nous sépare. Et votre amour ne me sauvera pas car il n’est pas partagé. Mais vous écrire me permettra de me dire que c’est fait et que même à travers le temps, vous êtes toujours de mon côté. Je vous manipule peut-être. C’est ce que je fais de mieux là où je suis. Est-ce que je vous déçois ? Vous étiez sans doute persuadés que je finirais mieux que gardien de nuit au zoo qui se retrouve vide de sentiments. Mais si vous pensiez que je ne pouvais pas être pire que ça, vous vous trompez.
J’ai du sang sur les mains, je suis loin d’être un saint. Ils prient pourtant pour moi, ils ont fait de moi une loi. Que devrais-je faire ? Il ne me laisseront pas le choix, mais en suis-je capable ? Je sais, vous ne comprenez pas ce que tout ça signifie. Mais moi non plus je ne comprend pas pourquoi, moi qui pourrait devenir qui je veux, je suis obligé de me laissé guider par un homme qui ne m’aime que parce que je suis votre fils. Comme tous les autres. Oui, car il n’est pas seul, mais c’est lui qui est venu me chercher à travers le temps. Celui qui m’a retiré de vos bras protecteurs. Et il est celui qui m’a élevé avec une femme pour tous les autres. Oui, vous êtes des légendes. Mais moi, je suis la suite de l’histoire. Oui, rien n’est terminé, et si ça ne s’est pas terminé à vous, alors, ça ne se terminera pas après moi. Je pourrais me tuer. Mais à quoi bon, il suffirait qu’il retourne me chercher dans le passé, plus loin encore dans l’histoire. Peut-être que vous êtes ceux qui devriez mourir avant de tomber amoureux. Si ça pouvait arriver, alors rien ne serait ainsi. Je ne serais pas en vie certes, mais est-ce que la vie à un sens pour des personnes comme moi ? J’ai l’air triste à dire ça comme ça ? Je ne pense pas l’être, mais l’impression de vide que je procure vous rempli d’empathie. Ne tombez pas dans le panneau, je suis un manipulateur. Parce que c’est ainsi que je me suis compris dans les livres qu’on me donnait pour apprendre à lire.
Je ne me souviens en rien de l’époque où vous vous êtes occupé de moi, mais ce qui est certains c'est que mon éducation ici n’était rien de quelque chose de normal. Peut-être que ça expliquerait aussi pourquoi je suis comme ça. C'était à croire si les murs parlaient plus que les personnes qui habitaient cette demeure. Mais, jamais on a porté la main sur moi. Jamais on a haussé le ton. Tout simplement car je n’avais aucune réticence ? A quoi bon ? Je savais de toute manière que je n’avais pas le choix. Et même si je préfère sans doute l’avoir, il ne m’a sans doute jamais dérangé d’être celui qu’on aiguille. On me manipule sans doute plus que je ne manipule moi-même, mais sûrement parce que c’est ce que j’ai mérité ? Même si j’essayais de renverser la situation, est-ce que je serais réellement heureux de ça ? J’essaye juste maintenant d’être le loin plus souvent possible de ce lieu, quitte à vivre avec peu de revenu. C’est le seul moyen pour moi d’avoir du contrôle dans ma vie : Sortir de la leur.
Je suis au centre d’un projet beaucoup plus large. Je manipule des gens. Beaucoup de personnes. Innocentes ou non, elles finissent toutes ici parce qu’elles croient en moi. Parce que je suis votre image. Je suis vous dans le futur. Je suis espoir. Je suis survit. Je suis pour eux le symbole d’une croix sur les familles. Papa, Maman, dans quelques jours je deviendrais un Dirarys. Parce qu’ils ont choisit. Ils ont votés. Ils ont fait ce choix pour moi, qui n’a finalement plus rien de quelqu’un. Mais ne pleurez pas, finalement, n’y a-t-il pas un peu de Whitestone et de Blackmorgans en moi ? Je ne suis peut-être pas votre fils pour rien. Ne souriez pas non plus, car vous tomberez dans un piège qui est l’amour. Et vous ne pouvez pas aimer quelqu’un qui ne vous aime pas. Ce n’est pas de la protection, c’est juste réaliste. Si vous ne voulez pas plus souffrir, alors vous devrez faire comme si je n’étais pas Jaeden. Soyez fort. Car c’est difficile d’effacer un nom de sa mémoire. Mais vous pouvez le faire. Vous avez surmonté bien pire. Du moins, je suppose que c’était pire.
Il est temps pour moi de vous laissez. Je sais que je ne le pense pas mais, j’espère que vous aurez une vie heureuse, même si elle se fera sans moi.
Votre fils, Jaeden
Coucou, ici enilix fanatique de personnages lol. Jaeden aura prit son temps, mais il est enfin là ! J'espère qu'il vous plaira.
Je suis assez satisfaite, je pense que j'ai bien retranscris même à travers son écrit comment il est du coup, je suis contente.
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validé par Kaï